AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JIEMDE


Un déluge de pluie qui fait sortir le Pô de son cours et les meurtriers de leur impatience, auquel succède une brume angoissante qui masque les âmes mais fait réapparaître le passé, avant que le froid et la glace ne viennent figer la navigation et les espoirs de fuite : une atmosphère parfaite pour le commissaire Soneri qui n'est jamais autant à son aise que dans ces ambiances changeantes.

Deux frères, deux meurtres, mais un seul secret tiré du passé qui rassemble les deux, dans ces villages des berges du fleuve où les traces des combats fratricides entre fascistes et communistes à la fin de la Seconde guerre mondiale n'ont jamais été totalement effacées.

Sous la pression judiciaire et médiatique, Soneri comme à son habitude prend le temps de flâner, d'observer, d'écouter et de se laisser guider par son instinct, sans oublier de garder quelques précieux instants pour la bonne chère lors de tablées roboratives mémorables comme pour l'autre chair, celle d'Angela à l'occasion de 2-3 galipettes impromptues.

Avec le fleuve des brumes de Valerio Varesi -traduit par Sarah Amrani-, je termine dans le désordre mais avec toujours autant de plaisir la saga (en cours) du commissaire Soneri, débutée avec Les ombres de Montelupo (le meilleur de la série à mon avis). Car au risque de me répéter, Varesi excelle dans ces polars d'atmosphère où le lecteur est embarqué dès les premières pages, tant par l'ambiance atypique de ces paysages des environs de Parme, que par le caractère attachant d'un commissaire que j'ai déjà hâte de retrouver.
Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}