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Les ombres de Montelupo de Valerio Varesi
- Ne pense plus au passé, l'exhorta Angela, on n'y trouve que des erreurs. Et puis c'est inutile.
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À chaque ville italienne son auteur de polar. Parme, c'est Valerio Varesi et son commissaire Soneri dont paraît la cinquième aventure traduite en français. Écriture fluide, poétique, sens des dialogues, art de l'intrigue et charme entêtant de la mélancolie. de quoi vous donner des envies de voyage... "Or, encens et poussière" de Valerio Varesi. Traduit de l'italien par Florence Rigollet, éd. Agullo. UNE ÉMISSION ANIMÉE PAR Michel Abescat et Christine Ferniot RÉALISATION Pierrick Allain TÉLÉRAMA - JUIN 2020
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Les ombres de Montelupo de Valerio Varesi
- Ne pense plus au passé, l'exhorta Angela, on n'y trouve que des erreurs. Et puis c'est inutile.
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Valerio Varesi
Ta sensibilité. Si tu étais un flic comme les autres, tu n'en aurais pas grand chose à foutre de toutes ces horreurs. La vérité, c'est que tu es un moraliste. C'est ça qui te fout en rogne. Tu n'as pas renoncé à tes idéaux et quand tu vois la réalité s'en éloigner, tu deviens enragé. Si beaucoup de tes collègues continuent d'avancer bêtement, c'est qu'ils n'affrontent rien.
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Les ombres de Montelupo de Valerio Varesi
"Il est parfois plus douloureux de renoncer que de combattre" confirma-t-il.
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Les mains vides de Valerio Varesi
J'ai peur que vous confondiez le besoin et le libre choix, commenta-t-il sèchement. La liberté n'existe pas où il n'y a pas de choix. Et j'ai comme l'impression que c'est le cas de vos client. (page 103)
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Le fleuve des brumes de Valerio Varesi
On agite le passé quand on n'a plus confiance dans le présent.
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Valerio Varesi
Il faut distinguer l'expérience de la mémoire. On a l'illusion que l'on se souvient parce qu'il semble que tout est toujours identique, comme le fleuve qui n'a de cesse de couler entre une crue et une période d'étiage. Mais en fait on recommence chaque fois de zéro. Les souvenirs valent pour deux ou trois générations, puis ils disparaissent et d'autres les remplacent. Après cinquante ans, on revient à la case départ.
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Les mains vides de Valerio Varesi
Ta sensibilité. Si tu étais un flic comme les autres, tu n'en aurais pas grand chose à foutre de toutes ces horreurs. La vérité, c'est que tu es un moraliste. C'est ça qui te fout en rogne. Tu n'as pas renoncé à tes idéaux et quand tu vois la réalité s'en éloigner, tu deviens enragé. Si beaucoup de tes collègues continuent d'avancer bêtement, c'est qu'ils n'affrontent rien.
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Or, encens et poussière de Valerio Varesi
Les pauvres ont trop d’emmerdes pour s’émouvoir devant la mort, et les riches ont la trouille d’y penser.
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Le fleuve des brumes de Valerio Varesi
Il n’avait pas l’air intelligent, il devait avoir pris de sa mère.
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La pension de la via Saffi de Valerio Varesi
Quand on se souvient de sa jeunesse, on est toujours très indulgent, répliqua-t-elle. On la falsifie inconsciemment, et tout nous semble beau, y compris les choses mesquines. C'est un besoin consolateur. Ça nous porte à croire qu'une partie de notre vie a été vécue intensément.
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Comment s’appelle le meilleur ami de naruto ?