Mohsen change alors complètement son point de vue…
Avant il y avait « le monde musulman qui marche sur la route d’Allah » et « le monde non-musulman qui marche sur la route du diable ».
Il lui apparaît alors qu’il y a toujours eu deux mondes : le monde des misérables qui marche sur la route d’Allah, et le monde capitaliste qui marche sur la route du diable. Qu’il n’y a donc pas de différence entre capitalisme musulman et capitalisme non-musulman.
Agha a dit qu’on ne doit pas lire les livres d’écrivains occidentaux ou ceux d’intellectuels iraniens, parce que ces livres font douter de l’islam.
Ne pas confondre mollah et mollard.
Il se présenta à la nation sous le nom de Valie-e-Faghih ; sur sa carte nationale d’identité son nom était Rouhollah Mousavi Khomeini. Il lança alors un référendum où était posée une simple question :
Je suis le successeur de l’imam Zaman, me croyez-vous ? « Oui » ou « non » ?
De cette façon, la République islamique fut établie en Iran avec 98,2% des voix, et Khomeini, avec le titre officiel de valie-e-Faghih, arriva au pouvoir comme successeur de l’imam Zaman, le temps de son absence.
« Le cinéma n’est pas fait pour amuser les gens ! Il doit être au service de l’éducation islamique ! Les femmes n’ont pas leur place dans un film islamique ! D’ailleurs, grâce au tchador, les rôles de femmes peuvent très bien être tenus par des hommes.
[Propos attribués à Mohsen Chérik]
« Le fait de substituer l’adjectif « iranien » à celui d’ « islamique » au sein des slogans constitue en Iran un véritable événement. Pour arriver à un tel résultat, il aura fallu aux iraniens un processus mental complexe, et il leur aura fallu passer de la pensée mythique traditionnelle à la pensée rationnelle.