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Critique de Siladola


Pour commencer, je donne la définition de "chick lit" sur Wikipedia : "Le ton est très spécifique : désinvolte, désabusé, marqué par un recul humoristique et l'auto-dérision.
Le point de vue narratif, marqué sans doute par les premières oeuvres à succès du genre (Bridget Jones), est le plus souvent en focalisation interne et à la première personne. Il en résulte un effet comique un peu répétitif mais efficace dû au décalage entre des situations sérieuses ou même critiques et la représentation naïve que s'en fait l'héroïne.
Bien que des éléments romanesques et sentimentaux soient souvent présents dans la chick lit, ils ne sont généralement pas caractéristiques du genre, car les relations de l'héroïne avec sa famille, ses amis sont peut-être aussi importantes voire davantage que ses relations avec les hommes. Aujourd'hui, la chick lit semble évoluer peu à peu vers des thèmes plus « sociétaux », plus en lien avec les problématiques du quotidien." Une fille dans la ville coche toutes les cases, y compris la dernière. Inutile de résumer l'intrigue, si c'en est une, du genre ascension sociale et échec amoureux fulgurant : d'autres critiques figurent sur Babelio. J'aurais été plus indulgent si, comme je l'avais cru au début, ce premier roman avait été écrit par une fille tout juste sortie d'HEC. Mais elle avait tout de même plus de trente ans quand il est sorti. Tard pour continuer à jouer avec les fascinations du système, même sur un mode distancié,. On apprécie l'énergie efficace du style faux rebelle, tout en clichés, contre-clichés quasi-journalistiques. Mais on préfèrera habiter New York avec Svetlana Alpers (voir critique ici) qui témoigne au moins d'un peu de sensibilité dans la vision. Une fille dans la ville sacrifie à la prohibition anglo-saxonne de l'émotion, toujours suspecte d'apitoiement aux yeux d'un public attentif aux seules intérêts financiers. Ce livre est le fruit d'une éducation à la réussite à tout prix et d'une conception de la société comme compétition constante ; cela porte à la fois son intérêt et ses limites. Comme virtuose du grand oral, Flore Vasseur s'impose aisément. Comme "écrivaine", ou "écrivain française" ainsi que la présente Le Figaro (lien ci-dessous), c'est plus douteux. Ce coquetèle de Houellebecq et de Bûcher des Vanités sent son école. A lire vite.
Lien : http://www.babelio.com/livre..
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