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Critique de boudicca


Rien ne va plus dans la famille de la petite Hazel ! Après avoir échappé aux troupes et assassins lancés à leur poursuite, Marko et Alana ont enfin trouvé refuge sur la petite planète de Jardinia. Là, tous deux tentent de subvenir aux besoins de leur famille en prenant bien garde à rester incognito et à ne pas réveiller la vigilance de leurs deux planètes d'origine, opposées depuis des décennies dans une guerre sans merci. A l'adrénaline et la pression du danger et de la fuite succèdent d'abord le soulagement puis la lassitude et l'irritation. Disons que ce n'est pas tout à fait la vie que nos deux tourtereaux espéraient... Ce quatrième volume de l'histoire d'Hazel et ses parents se fait beaucoup plus posé que les précédents et se concentre essentiellement sur l'évolution des relations entre Alana et Marko. On retrouve cela dit lors de brefs passages certains des autres protagonistes marquants de cette série, qu'il s'agisse du prince-robot noyant pour le moment sa tristesse sur une planète/bordel, ou encore de la petite Sophie et de Gwen, chasseuse de prime cherchant par tous les moyens à venir au secours de Testament, momentanément mis hors-circuit dans l'album précédent.

Brian K. Vaughan aborde essentiellement avec cet opus la question des différents obstacles et menaces que peut être amené à rencontrer un couple ou une famille. Marko, par exemple, souffre manifestement de devoir rester sans occupation toute la journée à veiller après la petite Hazel et semble se rapprocher dangereusement d'une autre jeune femme à laquelle on sent qu'il n'est pas indifférent. Alana s'est quant à elle vu forcée d'accepter un métier peu reluisant qui lui fait interpréter le personnage de Zipless, héroïne de série-télé bas-de-gamme à laquelle elle a du mal à se faire et qu'elle va tenter d'oublier dans la drogue. On assiste progressivement et avec tristesse à l'éloignement des deux amants qui cumule jusqu'à atteindre ce qu'on soupçonne être le point de non retour. Ou du moins était-ce le cas avant qu'un nouveau rebondissement ne vienne encore une fois ébranler nos certitudes. Vaughan est toujours aussi doué pour les surprises et on sort de cette lecture aussi frustré que d'habitude. Les graphismes sont pour leur part très réussis, que ce soit au niveau des couleurs ou de la précision du trait de crayon.

Un quatrième tome peut être un peu en dessous des précédents puisqu'il semble davantage servir de transition pour la suite des événements qui promettent d'être aussi passionnants que ceux exposés dans les premiers volumes. Difficile encore une fois de ne pas être impatient de découvrir la suite...
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