Les sables de l'Amargosa

Les sables de l'Amargosa de Claire Vaye Watkins (USA, 1984)(2 Livres) - 416 pages - ALBIN MICHEL (23/08/2017) – 3.02/5 (60 notes Babelio)
(Déconseillé par la personne de domyb (babelio)).
D'où sort ce chien ? Comment ça le seul être vivant depuis des lustres ? Quelles descriptions « Seins » « Cul » ? J'aurais préféré des mots plus élaborés…
On nous parle d'amour, de cul, d'un couple, « Il fait Trop chaud pour faire l'amour » aha ! En tout cas ça n'attend pas pour attaquer au paquet. Mais ce n'est pas non-plus le genre qui fait bander… « Sauf que presque tout le monde était mince, maintenant. » ça nous parlerait donc d'un certain apocalypse où tout le monde devrait se serrer la ceinture ? Je vis ce début de livre comme un long bronzage près de la piscine…
« La perspective de Mère Nature ouvrant les cuisses et réinvitant Los Angeles » on est sur quelqu'un qui aime le « cru » …
« du sable dans les draps, dans le pli des aisselles, dans la raie des fesses. »
« Mieux vaut que tu ne regardes pas. »
« Elle enfouit son visage au creux de ses mains puis le releva aussitôt. Elle étouffa un cri. Ray était là. Au bout du tisonnier qu'il brandissait, il y avait le corps agité de spasmes du chien de prairie, empalé, la gueule ouverte. Les pattes avant tressaillirent une fois, deux fois. Puis Ray se rua dehors. »
Pauvre « chien de prairie « ! ! J'espère au moins que c'était pour le manger…
« Elle était torse nu, une pâquerette mauve peinte sur chacun de ses seins » ça parle beaucoup de nichons dites-moi !!
« Luz fusilla son amour du regard. « Ils sont défoncés…
– Tout le monde est défoncé, ici. Ils se détendent. » »
L'héroïne s'occupe de la petite « Ig » j'ai trouvé très étonnant ces croisement femme de plaisir/femme maternelle mais bon je suis peut-être un vieux ringard… ?
J'ai lu un peu en diagonale (mais en entier!) car je n'ai pas compris, j'imagine que ça peut plaire à une jeune mère qui passé d'une vie de « fesses » à l'attendrissement maternel. Mais perso j'ai trouvé les personnages creux et l'histoire très peu intéressante… Je n'avais qu'une expectation : que ça finisse enfin ! …
« Dieu sait que nous ne devrions jamais avoir honte de nos larmes, car ce sont pluies versées sur l'aveuglante poussière de la terre, qui recouvre nos coeurs endurcis. »
Charles Dickens
(page 209)
« Est-ce que les pets se composent uniquement de méthane ou est-ce qu'il y a aussi des particules de caca ? »
(p.229)
C'est d'un niveau ! Niveau « Xavier » on va dire !! (private joke !)
Un petit virage façon pièce de théâtre que j'apprécie moyennement surtout parce qu'il y a « les filles » comme « le choeur » chaque personnage devrait être un individu « autonome » ; -) …
Phoenix
++
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Cote moyenne pour ce bouquin qui est tout sauf moyen. J'ai pris bien du plaisir à sa lecture, mais par moments seulement. le style est très personnel, très viscéral: l'auteure couche sur papier toutes les idées, toutes les images qui lui passent par la tête, et plus d'une fois j'ai perdu son fil conducteur.
Ceci dit, l'histoire est très originale également. Bizarre, fantastique, désespérée et poétique à la fois. Un véritable cataclysme - une sécheresse jamais vue- a dévasté toute la région de la vallée de l'Amargosa, proche de la frontière entre le Névada et la Californie, pas très loin de Las Vegas. Tous les habitants ont fui, sauf quelques originaux, qui en restant, sont devenus des hors-la loi, enfermés dans une zone interdite, et menacés par l'avancement d'une gigantesque dune de sable.
Claire Vaye Watkins nous conte le périple de ces paumés, dans un décor de mort mais néanmoins attachant. Elle réussit à rendre ses personnages sympathiques, même s'ils sont loin d'être irréprochables. En passant, elle nous parle d'écologie, de sectes, de l'amour maternel d'une femme pour une petite fille qui n'est pourtant pas la sienne. le récit est dense, parfois désordonné, jamais inintéressant.
Il est clair que ce livre ne peut passer inaperçu. Et que son auteure sera suivie de près par les critiques quand sortira son deuxième roman.

La Californie est en pleine sécheresse. La société connait un terrible revirement face à cet épisode écologique bouleversant. Les frontières se ferment les unes après les autres. Suivons les traces d'un couple qui après avoir recueilli une gamine, s'en vont en plein désert à la recherche d'une colonie qui aurait découvert de l'eau.
Ecriture audacieuse, dérangeante pour un bouquin qui semblait sur le papier comme un énième Sur la Route. Tout n'est pas clair, mais l'intrigue suit son cours dans une ambiance poisseuse à souhait.

Une extraordinaire sécheresse s'est abattue sur l'ouest du continent américain laissant place à une mer de sable qui engloutit le pays. L'Etat patauge, désemparé, il ferme ses frontières, évacue la population en quête désespérée de l'or bleu. Mais certains marginaux choisissent de rester comme ce couple mal assorti qui s'entiche d'une drôle de gamine et décide de survivre en quête d'un soucier miraculeux, prophète visionnaire ou gourou illuminé de ce conte aride, digne d'une virée dans un burning man désenchanté





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