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Charles Dickens
Ne jugez rien sur l'apparence, ne jugez jamais rien que sur des preuves. Il n'y a pas de meilleure règle. (DE GRANDES ESPÉRANCES.) |
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Charles Dickens
Ne jugez rien sur l'apparence, ne jugez jamais rien que sur des preuves. Il n'y a pas de meilleure règle. (DE GRANDES ESPÉRANCES.) |
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De grandes espérances de Charles Dickens
Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos coeurs endurcis.
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De grandes espérances de Charles Dickens
Je vais te dire, reprit-elle avec le même murmure précipité et passionné, ce qu'est le vrai amour. C'est la dévotion aveugle, l'humiliation sans réserve, la soumission absolue, la confiance et la foi en dépit de soi-même et du monde entier, l'abandon de son coeur et de son âme tout entiers au bourreau - voilà comment j'ai aimé!
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Charles Dickens
Dans le petit monde où vivent les enfants, quel que soit celui qui les élève, rien n'est plus délicatement perçu, rien n'est plus délicatement senti que l'injustice.
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De grandes espérances de Charles Dickens
On n'est jamais mieux trompé sur terre que par soi-même. Chapitre XXVIII. |
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Charles Dickens
Les pensées des hommes du monde sont sans cesse gouvernées par la loi de la pesanteur morale, qui, comme la pesanteur physique, les attache invinciblement à la terre. Le vif éclat du jour, de même que les merveilles silencieuses d'une nuit étoilée, restent sans effet sur leur esprit. Ils ne savent lire aucun signe dans le soleil, ni dans la lune, ni dans les étoiles. Ils ressemblent à certains sages qui apprennent à désigner toutes les planètes par leur nom latin, mais oublient du même coup ces petites constellations célestes qui ont nom Charité, Tolérance, Amour Universel, Miséricorde, et brillent pourtant jour et nuit d'un tel éclat que les aveugles eux-mêmes peuvent les voir ; ils ressemblent à ces sages qui, quand ils lèvent les yeux vers la voûte pailletée du ciel, n'y voient rien d'autre que le reflet de leur immense savoir personnel et de leurs connaissances livresques. BARNABÉ RUDGE, Chapitre XXIX. |
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De grandes espérances de Charles Dickens
Mon père avait pour principe qu'un homme qui n'est pas vraiment gentleman par le cœur, n'a jamais été, depuis que le monde existe, un vrai gentleman par les manières. Il disait aussi qu'aucun vernis ne peut cacher le grain du bois, et que plus on met de vernis dessus, plus le grain devient apparent.
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Charles Dickens
Il est impossible de savoir jusqu'à quel point peut s'étendre dans le monde l'heureuse influence d'un quelconque homme aimable, honnête et consciencieux, mais il est très facile de reconnaître combien on a été soi-même influencé par son contact.
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Barnabé Rudge, tome 2/2 de Charles Dickens
Cet état d'esprit ne se limitait d'ailleurs pas à de petits villages comme Chigwell, où les gens étaient craintifs, ignorants et sans défense. Quand ils arrivèrent aux abords de Londres ils rencontrèrent, dans la lumière grisâtre du matin, plus d'une pauvre famille catholique qui, terrorisée par les menaces et les avertissements de voisins, quittaient la cité à pied ; ces gens leur racontèrent qu'ils n'avaient pu trouver de voiture ni de chevaux à louer pour déménager leurs biens et qu'ils avaient été contraints de les abandonner, à la merci de la foule. Près de Mile-End ils passèrent devant une maison dont le propriétaire, catholique peu fortuné, après avoir avoir retenu une charrette pour enlever ses meubles à minuit, les avait fait tous porter dans la rue pour attendre l'arrivée du véhicule et gagner du temps au moment du chargement. Mais l'homme avec lequel il s'était entendu, alarmé par les incendies de la soirée et par la vue des émeutiers qui passaient devant sa porte, avait refusé de tenir parole ; aussi le pauvre catholique, ainsi que sa femme, sa domestique et leurs enfants, restaient assis en pleine rue, tout tremblants, au milieu de leurs biens, redoutant la venue du jour et ne sachant ni que faire ni où aller. Il en était de même, leur apprit-on, pour les transports publics. La panique était si forte que les malles-poste et les diligences craignaient de charger des voyageurs appartenant à cette funeste religion. Quand les cochers les reconnaissaient, ou quand ils avouaient qu'ils professaient cette foi, on refusait de les prendre, oui, même s'ils offraient de fortes sommes ; et, la veille, les gens n'avaient pas osé saluer dans la rue les catholiques de leur connaissance, de peur d'être dénoncés par des espions et " incendiés ", comme on disait alors, en conséquence. Chapitre LXI. + Lire la suite |
Que signifie le Nom d'Oliver : Twist ?