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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Salut les Babelionautes
Ce livre est un poignant témoignage sur la nécessité de fuir son pays pour émigré vers un ailleurs que l'on rêve.
Pour un Voileux comme moi, le voyage entrepris par les seize personnes a bord d'un sloop de 11,30 mètres est prodigieux.
Soixante-douze jours passés en Mer avec tout ce qu'implique la promiscuité, plus les tempêtes affrontées, les deux initiateurs de cette exil sont a l'évidence de bon marins.
Pourtant ils ont eus une part de chance, car la mer est traître, même pour des marins d'exceptions comme Éric Tabarly ou Alain Colas.
Mais ce récit de voyage se termine bien, pas pour ceux qui ont essayés de fuir et ont perdus la vie dans leur tentatives.
Entre 1939 et 1945, plus de 60 millions d'Européens durent fuir les horreurs de la guerre, et l'histoire ne fait que se répéter, à l'effondrement du régime du Sud Viêt Nam en mars 1975, des millions de boat-people tente de fuir, on estime que 200 000 à 250 000 d'entre eux ont péri, victimes des garde-côtes, des pirates ou de noyades.
En 1980 c'est les Cubains, mais a la différence des autres réfugiés, ils sont accueillis a bras ouvert aux Etats Unis, la raison est le niveau élevé de l'enseignement qui favorise leur intégration.
Bref !! Ce récit est a lire pour remettre en perspective les vagues d'immigrations clandestines ou non qui se sont produites tous au long des siècles, j'en suis le parfait exemple étant d'origine Italienne.
Merci a Anne de Cambiasy qui l'a traduit et aux éditions LA TABLE RONDE et Babelio pour me l'avoir attribué lors d'une Masse Critique.
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Cap sur la liberté raconte l'histoire de quelques Estoniens, réfugiés en Suède, partant sur l'Erma, vieux voilier de 11 mètres, pour les États-Unis. Tout plutôt que le régime Stalinien, décident-ils.
Il leur faudra 72 jours pour atteindre leur objectif.

Tout d'abord, c'est plus un récit de voyage qu'une tragédie. Le jargon maritime navigue entre les lignes, ce n'est pas déplaisant, ça laisse un rythme à l'ouvrage. On se sent transporté aux côtés de l'auteur, de ses compagnons, encore un peu et on sentirait l'odeur de l'océan.. A travers des habits traditionnels, des plats typiques, on découvre aussi leurs souvenirs de leur pays natal. Les dangers qu'ils rencontrent nous font prendre conscience de ce qu'ils préfèrent faire face plutôt que de retourner en URSS.

Cependant j'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de détails/d'informations sur les voyageurs, sur la profondeur de leurs interactions. Quelles ont été les difficultés à se retrouver coincer 72 jours sur un voilier avec des inconnus ? Comment en sont-ils arrivés à outrepasser les susceptibilités de chacun pour se concentrer sur l'objectif ?
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Un document passionnant qui se lit comme un roman. Je vous le conseille vivement.
J'ignorais le triste sort de ces estoniens qui ont connu le joug des allemands et des soviétiques.
Réfugiés pour certains en Suède comme nos héros, il est hors de question pour eux de rentrer chez eux pour finir en Sibérie. Ils préfèrent fuir la Suède sur un vieux bateau de soixante-dix ans et rejoindre les États-Unis.
Nous suivons les préparatifs puis le départ avec les premiers aléas. Faire naufrage ou mourir de faim ou de soif : voilà les risques.
On se dit : quel courage !
Le récit est émouvant lorsqu'ils arrivent en Ecosse ou en Irlande et croisent des habitants généreux qui offrent du lait pour les enfants.
Ce témoignage est rempli d'humanité, l'entraide sur le bateau et la générosité de certains peuples pendant le voyage expliquent certainement la réussite de ce grand périple.
L'écriture fluide rend la lecture très agréable et les photos complètent bien ce document.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Fuir la dictature et aspirer à une vie meilleure, l'être humain a toujours souhaité être libre, quitte à prendre des risques considérables. Harry Paalberg et Voldemar Veedam, deux Estoniens, refusent de rentrer au pays placé sous la férule soviétique. Nous sommes en juillet 1945 et Joseph Staline règne en despote sur les territoires qu'il a annexés. Pour eux, l'Eden se situe de l'autre côté de l'Atlantique et les Etats-Unis apparaissent comme un phare, synonyme de liberté. Pour concrétiser leur projet, ils se procurent un voilier de onze mètres trente, l'Erma, et entreprennent un périple dangereux. Champs de mines et patrouilles armées dans le nord de l'Europe, escales forcées, tempêtes : rien n'endigue leur volonté. Naviguer avec les moyens du bord devient une aventure peu ordinaire, avec ses peurs, ses exaltations et ses dilemmes. Aidé par le journaliste Carl B. Wall, Voldemar Veedam raconte cette odyssée. Récit maritime passionnant, « Cap sur la liberté » se targue d'authenticité, tout en se voulant un témoignage intense sur une époque qui rappelle lointainement la nôtre. Aujourd'hui, toujours, des migrants embarquent sur des canots pour atteindre des côtes moins hostiles. Autant de tragédies poignantes à visages humains et que les médias relaient dans le cadre de journaux télédiffusés.
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