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Critique de bdelhausse
Claude Veillot nous offre un road movie, teinté de roman noir, de thriller et de roman d'aventure. Il nous dépeint le maghreb, ses bleds, ses fech-fech, les oasis... comme si on y était.
Cela sent la sueur et le cambouis, l'anisette et la chorba. L'univers, c'est la ligne d'horizon encailloutée, les plaques de tôle pour se désensabler, les femmes dans tous les rades.
Rocco s 'est fait la malle avec Pepa. Hervé et Piero sont chargés de lui filer le train et de récupérer la cargaison. S'engage alors une course-poursuite dans le désert, entrecoupée de haltes dans des tripots.
On pense beaucoup au salaire de la peur, aux films de baroudeurs des années 60... et pour cause l'adaptation cinématographique a vuBelmondo, Ventura et Froebe s'affronter. C'est dire si Veillot nous offre des tronches, des caractères en acier trempé.
Côté écriture, ok, cela a un peu vieilli. Mais, nous sommes en 1962 et l'alternance des chapitres entre Hervé et Piero, c'est bien vu. Veillot maîtrise le vocabulaire et le style propre à cet univers viril et impitoyable, et où les femmes récoltent les miettes.
Tout comme le lecteur va apprécier la lutte entre Piero et Hervé, sur fond de seconde guerre mondiale. Un souvenir que Piero traîne avec lui et dont il exigera la dette à son partenaire de poursuite.
Veillot termine sur un pied-de-nez, sur une chute digne d 'une nouvelle pour mieux encore nous faire ressentir l'absurdité de tout cela. Car rien ne vaut l'amitié.
Cela sent la sueur et le cambouis, l'anisette et la chorba. L'univers, c'est la ligne d'horizon encailloutée, les plaques de tôle pour se désensabler, les femmes dans tous les rades.
Rocco s 'est fait la malle avec Pepa. Hervé et Piero sont chargés de lui filer le train et de récupérer la cargaison. S'engage alors une course-poursuite dans le désert, entrecoupée de haltes dans des tripots.
On pense beaucoup au salaire de la peur, aux films de baroudeurs des années 60... et pour cause l'adaptation cinématographique a vuBelmondo, Ventura et Froebe s'affronter. C'est dire si Veillot nous offre des tronches, des caractères en acier trempé.
Côté écriture, ok, cela a un peu vieilli. Mais, nous sommes en 1962 et l'alternance des chapitres entre Hervé et Piero, c'est bien vu. Veillot maîtrise le vocabulaire et le style propre à cet univers viril et impitoyable, et où les femmes récoltent les miettes.
Tout comme le lecteur va apprécier la lutte entre Piero et Hervé, sur fond de seconde guerre mondiale. Un souvenir que Piero traîne avec lui et dont il exigera la dette à son partenaire de poursuite.
Veillot termine sur un pied-de-nez, sur une chute digne d 'une nouvelle pour mieux encore nous faire ressentir l'absurdité de tout cela. Car rien ne vaut l'amitié.
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