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Critique de strummer


Roman recu dans le cadre de masse critique et offert par les éditions Belfond. C'est un roman initiatique comme tant d'autres qui a des défauts et des qualités, avant d'y aller plus en avant, juste une précision, pour les héros du livre je suis un vieux con (hihi).

Commençons par le moins, oui j'assume d'être un vieux con.

Ce sont des ados avec tous les clichés que cela implique, les parents sont cons, l'école c'est de la merde, un majeur est en apprentissage alors il peut acheter de l'alcool, les filles sont amoureuses, elles me font peur, car elles se barrent de la maison pour aller faire le trottoir. le style n'est pas la qualité première de ce premier roman est ressemble à beaucoup de coup de gueule de cette génération.
Du coup c'est comme lire un livre contre le racisme, un livre écrit par un amoureux du foot, un livre sur les champignons, sur la peinture etc etc

D'autres auteurs jeunes m'avaient plus impressionnés, je pense notamment à Phil Klay, Tristan Egolf et plus proche de ce bouquin Ismir Prcic.

et pourtant

IL y a du positif, ici on parle de cultures mêlées, bien plus sombre et torturé que chez Zadie Smith, à Berlin, y a aussi la zone, le plein emploi c'est du pipeau, y a donc de gamines qui ont des histoires de gamines, elles aiment, elles détestent, pour des raisons diverses, elles n'ont que des hybrides parentales, soit ils sont morts ou absents, mais ils ne sont pas là, l'enseignante débite des cours et part en vacances tandis que la gosses restent livrés à eux-mêmes, et ca boit, ca fume, ça se prostitue (2 fois) pour le fun.

Même si c'est inégal, je trouve, c'est quand même au-dessus de certaines daubes qui sortent régulièrement.

On est plus dans kids de Larry Clark que dans American pie, plus dans No Fun que dans une production Walt Disney.

C'est sale et poisseux comme un album des Ramones, c'est le portrait d'une certaine jeunesse berlinoise qui a de belles valeurs : l'amitié,l'entraide, la compassion, l'empathie mais qui ne se prend que des modèles abscons et dépassés (à leurs yeux ?) dans la gueule.

Et puis il y a toujours cette injustice, là nous sommes loin des standards du genre, quelqu'un stresse car peut-être il va se faire virer d'Allemagne, la cour de récré s'est agrandie, elle est à l'échelle d'un pays voire du monde.

Gardez cette rage, putain ca fait envie.

Ado est une très belle insulte.

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