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Critique de Marie5600
Jo et Barnabé se sont rencontrés pendant leurs études d'ingénieur. Ils travaillent aujourd'hui sur des projets complémentaires. Projet qui va leur permettre de rencontrer Eugénie, en Martinique. Mais Eugénie vit en 1743 et est esclave.
Ce roman choral alterne les points de vue de chaque personnage. Jo en proie à des cauchemars a des terreurs nocturnes. Il a peur de dormir, ses nuits sont devenues ses ennemis. Il n'ose pas en parler. Que s'est-il passé ?
Barnabé a des rapports froids avec sa mère. Il lui est impossible de faire le deuil de ce qu'il n'a jamais eu et souhaite par dessus tout : une mère fière de son fils. Il est désireux d'être aimé et valorisé, voir dans ses yeux son admiration et non des regrets, sentir qu'il a de la valeur, il a toujours cherché à se faire aimer.
Eugénie est rejetée des autres esclaves, car une sang mêlée. Elle espère obtenir prochainement son affranchissement de la part de Madeleine, sa patronne, et être enfin libre.
Les deux époques vont être liées et la relation entre elles est juste parfaite.
Les trois personnages sont très touchants mais Eugénie m'a énormément émue. Les personnages secondaires sont également travaillés, coup de coeur pour Mémé Lucette.
Les éléments sur le transfert de la matière sont très techniques mais en même temps intéressants.
Les chapitres sont très courts et rendent la lecture très addictive, les retours dans le passé sont mis en valeur par des pages où est dessinée la silhouette d'Eugénie.
Un livre sur l'esclavage, parfaitement documenté sur leur condition de vie au 18ème siècle, et les traitements inhumains subis pendant de longues années. Mais aussi un livre avec des secrets de famille, tous ces non dits qui peuvent gâcher des relations. Un petit bijou, un coup de coeur pour moi.
Ce roman choral alterne les points de vue de chaque personnage. Jo en proie à des cauchemars a des terreurs nocturnes. Il a peur de dormir, ses nuits sont devenues ses ennemis. Il n'ose pas en parler. Que s'est-il passé ?
Barnabé a des rapports froids avec sa mère. Il lui est impossible de faire le deuil de ce qu'il n'a jamais eu et souhaite par dessus tout : une mère fière de son fils. Il est désireux d'être aimé et valorisé, voir dans ses yeux son admiration et non des regrets, sentir qu'il a de la valeur, il a toujours cherché à se faire aimer.
Eugénie est rejetée des autres esclaves, car une sang mêlée. Elle espère obtenir prochainement son affranchissement de la part de Madeleine, sa patronne, et être enfin libre.
Les deux époques vont être liées et la relation entre elles est juste parfaite.
Les trois personnages sont très touchants mais Eugénie m'a énormément émue. Les personnages secondaires sont également travaillés, coup de coeur pour Mémé Lucette.
Les éléments sur le transfert de la matière sont très techniques mais en même temps intéressants.
Les chapitres sont très courts et rendent la lecture très addictive, les retours dans le passé sont mis en valeur par des pages où est dessinée la silhouette d'Eugénie.
Un livre sur l'esclavage, parfaitement documenté sur leur condition de vie au 18ème siècle, et les traitements inhumains subis pendant de longues années. Mais aussi un livre avec des secrets de famille, tous ces non dits qui peuvent gâcher des relations. Un petit bijou, un coup de coeur pour moi.
