Ce roman, écrit en 1952 par Vercors (de son vrai nom Jean Bruller), léger en apparence, quelquefois humoristique, se révèle intéressant au point de vue philosophique : comment définir l'être humain, cet « animal dénaturé » et qu'est-ce qui le différencie de l'animal. La parole ? Les rites religieux et funéraires ? La capacité d'abstraction ? le questionnement même sur son existence ? Etc.
Malheureusement, ce sujet fort intéressant est effacé par de petites intrigues (amoureuses, politiques, économiques, juridiques) qui ne permettent pas de se l'approprier avec profondeur.
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