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Critique de panopteric


Bâtir sur des ruines, annonçait le Monde, dépasser les cataclysmes ? Un roman plutôt millénaro-cognitiviste, une fois tous les circuits épuisés, la génétique amènera d'autres cobayes; « une fugue mais avec un nombre de voix toujours croissant ». Shiva à l'oeuvre dans l'univers, dans l'énergie primordiale, nous ne sommes qu'artefacts, alors il vaut mieux laisser le monde en l 'état, il est plus avisé de voyager un peu partout, en quête de l'endroit qui nous convient le mieux. On apprend au passage que l'auteur a pillé tous les récits sur l'holocauste, Nocturne Indien de Tabucchi est inclus et pas seulement Primo Levi, on fait le voyage vers Bénares et la statuette en bronze du Dieu destructeur. Tout aspire à voler, quand nous voulons tomber dans la terre ; entropie contre bosons. Auschwitz, la bombe, nous sommes peu à l'espoir.

Si les livres concis exigent de nous le travail du code, Verhaeghen parle trop de lui, dans ce livre trop gros; Shivaïsme, théorie du chaos, théorie des coïncidences. On ne libère pas par le feu, mais on enserre en une source, on fixe la constante cosmologique. L'odeur est forte, amère, boisée, une odeur de terminus du monde, une odeur sans déchet. Nazisme et transsubstantation atomique : les références les plus déplacées à l'hindouisme ? "Une confiscation de la mort personnelle".
Lien : http://interlivrehypertexte...
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