Influencé par Hugo,
Baudelaire et Leconte de l'Isle, le jeune
Verlaine le fut aussi par l'astrologie. Il convoque ici la planète Saturne associée à la mélancolie, au spleen pour reprendre l'expression de
Baudelaire.
Il exprime ses états d'âme, ses amours, ses émotions face à la nature, la mort et se moque gentiment de telle dame ou tel homme. Ces poèmes sont doux, délicats, sensibles et bien sûr musicaux.
Qui ne se laisse bercer par la chanson d'automne et les sanglots longs des violons, qui ne sourit devant les pantoufles de monsieur Prudhomme ?
Un bel ouvrage de jeunesse à savourer encore et encore...
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