Entre ces pages,
Fred Vermorel revient sur l'assassinat d'une jeune femme de 21 ans, Jean Townsend, à Ruislip en septembre 1954.
Au moment du meurtre, il était âgé de 8 ans. le petit garçon qu'il était à l'époque a étalé sur la table le journal, dont le crime faisait la une, à la recherche d'indices.
Plus d'un demi siècle plus tard, la fascination est toujours présente et il cherche encore.
Entre ces pages, il nous raconte cette affaire et ses nombreuses théories et pistes diverses à travers une documentation fournie.
Il nous raconte également le Londres des années 50, avec ses nombreux clubs et ses fréquentations...
Dans ce true crime, on découvre une enquête à multi facettes intéressante. Ça m'a fait penser aux émissions télé sur les enquêtes non-élucidées. Et j'ai beaucoup aimé découvrir ce format.
L'ambiance était studieuse pour moi en démarrant cette lecture, en découvrant la vie de cette jeune femme. de l'école de stylisme à son emploi de couturière en passant par ses lieux de fréquentation. Ces bars clandestins de Londres dont l'auteur nous dévoile les coulisses.
Entre ces pages, il y a de nombreux documents venant étayer les faits. Des photos de la zone du crime, des photos plus personnelles, des extraits du rapport d'autopsie ou encore d'entretiens...
Il revient sur ses années de recherches infructueuses.
Fred Vermorel nous révèle des faits troublants, des inexactitudes, mais également d'autres pistes et théories, certaines plus vraisemblables que d'autres. Mais il nous montre surtout toutes les choses qui pouvaient être cachées à l'époque. C'est fou de voir tout ce qui pouvait se passer derrière le vernis des apparences et les portes closes.
Ici, l'auteur nous offre à la fois ses hypothèses sur l'affaire Jean Townsend mais aussi un autre regard sur les années 50.
Je le conseille aux amateurs de true crime, d'enquêtes non-élucidées et des fifties !