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Critique de Darjeelingdo


Le décor : l'Île des États, au large de la Terre de Feu, à l'Est du Cap Horn, dans les cinquantièmes hurlants . le gouvernement argentin vient d'y inaugurer un phare pour faciliter le passage du cap Horn et éviter les nombreux naufrages qui se produisent sur ces côtes particulièrement inhospitalières.

Pour tenir ce phare du bout du monde , trois gardiens, seuls pendant quatre mois. Seuls, vraiment ? ?

Dernier roman de Jules Verne, dans lequel on retrouve les descriptions fort détaillées chères à l'auteur : ici, elles portent sur la description de l'île bien sûr, son climat, sa végétation, mais aussi celle du phare et son agencement, puis, avec l'apparition d'une mystérieuse goélette , c'est tout le vocabulaire maritime qui remplit pas mal de pages....

J'ai eu du mal à rentrer dans le roman, je l'avoue. Il m'a fallu une bonne cinquantaine de pages (sur 220) pour commencer à prendre plaisir à la lecture, en fait quand l'aventure commence vraiment avec le suspense qui va avec. Sans être très originale, l'histoire se lit alors facilement .

Je n'ai jamais été très attirée par les livres de Jules Verne, même si j'aime bien le personnage et son imagination débordante, d'autant que j'ai longtemps vécu dans sa ville natale, Nantes, qui le célèbre encore aujourd'hui. Ce roman-ci m'aura du moins transportée à l'autre bout de la planète !

Challenge solidaire 2021
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