Quand on lit
Les enfants du Capitaine Grant, on se dit que
Jules Verne avait promis un livre épais à son éditeur avant même de le commencer, puis s'est dit en cours de route que la Patagonie n'allait pas suffire!
Le roman repose en effet sur un document trouvé dans une bouteille jetée à la mer par le malheureux Capitaine Grant, naufragé dans les mers australes, et ce document a été rongé par l'eau, offrant un puzzle à l'équipe de vaillant Écossais se précipitant à son secours. (Chez
Jules Verne, les gentils sont toujours vaillants). Faute d'un texte complet, c'est un tour du monde que la fine équipe entreprend, emmenant le lecteur. Car la bouteille a été trouvé, bien sûr, par un lord richissime qui monte une expédition de secours, dans laquelle embarquent les enfants du Capitaine, une jeune fille et un jeune garçon, d'où le titre. Naufrage, cannibales, inondation, bandits, tempête, ils auront droit à tout!
Alors, il faut le reconnaître, certaines choses ont un peu changé dans notre vision du monde. La façon dont nos Écossais vont parler des peuples indigènes par exemple, hem, disons que ça fait un peu daté.
Cela donne un roman très
Jules Verne, très distrayant, un grand classique.
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