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Critique de JBLM
Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais, mais je ne bouderai pas mon plaisir pour autant.
Le récit, au lieu de constituer le fil directeur du livre, ne sert en effet que de prétexte aux digressions fournies de l'auteur ; c'est donc une histoire au service de la description, et non l'inverse. Il est donc bien compréhensible de voir autant de monde pester contre cette manie du narrateur à nous faire l'exposé naturaliste des différentes espèces de plancton ; c'est un trait redondant à la longue, mais qui est justifié par le personnage, spécialiste exalté au plus haut point par la découverte opportune des profondeurs grâce à une technologie insoupçonnée. le lecteur à la recherche de péripéties reste globalement sur sa faim : on sillonne tous les océans et quelques mers, on en observe les espèces caractéristiques par la baie vitrée du Nautilus, et on essaye de deviner l'histoire de son mystérieux capitaine, mais il y a assez peu d'action dans le ventre mou de l'oeuvre. C'est sans doute la singularité de l'oeuvre de Jules Verne que de retirer un peu de plaisir de lecture aux littéraires pour proposer aux scientifiques une matière de réflexion.
J'admets en ce qui me concerne que la perspective de travailler parmi une vaste bibliothèque dans le silence avec des poissons qui passent devant ma fenêtre est assez séduisante. L'atmosphère du livre, l'acharnement des personnages à dépasser les limites de la connaissance et de la nature, et l'adaptation relative du mode de vie terrestre au mode de vie sous-marin m'ont fasciné. Je le recommanderais aux profils plutôt scientifiques qui chercheraient une porte d'entrée dans la littérature.
Le récit, au lieu de constituer le fil directeur du livre, ne sert en effet que de prétexte aux digressions fournies de l'auteur ; c'est donc une histoire au service de la description, et non l'inverse. Il est donc bien compréhensible de voir autant de monde pester contre cette manie du narrateur à nous faire l'exposé naturaliste des différentes espèces de plancton ; c'est un trait redondant à la longue, mais qui est justifié par le personnage, spécialiste exalté au plus haut point par la découverte opportune des profondeurs grâce à une technologie insoupçonnée. le lecteur à la recherche de péripéties reste globalement sur sa faim : on sillonne tous les océans et quelques mers, on en observe les espèces caractéristiques par la baie vitrée du Nautilus, et on essaye de deviner l'histoire de son mystérieux capitaine, mais il y a assez peu d'action dans le ventre mou de l'oeuvre. C'est sans doute la singularité de l'oeuvre de Jules Verne que de retirer un peu de plaisir de lecture aux littéraires pour proposer aux scientifiques une matière de réflexion.
J'admets en ce qui me concerne que la perspective de travailler parmi une vaste bibliothèque dans le silence avec des poissons qui passent devant ma fenêtre est assez séduisante. L'atmosphère du livre, l'acharnement des personnages à dépasser les limites de la connaissance et de la nature, et l'adaptation relative du mode de vie terrestre au mode de vie sous-marin m'ont fasciné. Je le recommanderais aux profils plutôt scientifiques qui chercheraient une porte d'entrée dans la littérature.
