Papa Raph disait qu’on renaissait chaque jour. PJ qu’on mourait chaque soir. Moi je crois qu’on naît et qu’on meurt dans la même journée. Que chaque jour est une vie en soi. Du moment où on se lève, au moment où on se couche, une vie dans la vie se passe. Tu n’es déjà plus celle que tu étais hier, pas encore celle que tu seras demain. On a plein de petites vies. Et c’est la somme de toutes ces petites vies qui peut en faire une grande. Si tu évolues. Si tu sors de la matrice. Si tu arrêtes de te comporter comme un 3D et que tu cherches à tirer parti de chaque apprentissage.
Ils avaient besoin d’une proie et elle d’un refuge. Un bel exemple de la loi d’attraction. Pas étonnant qu’ils se rencontrent. L’univers offre toujours ce que l’on demande. Que cela mérite ou pas de se foutre à poil n’était pas la question. Autant aller jusqu’au bout. Et attendre. À ce jeu-là, elle était plus forte que tout le monde. Elle avait fait ce qu’ils demandaient. N’avait pas protesté. Même pas tenté de fuir. Ils avaient scruté son sac et ses fringues puis ils l’avaient regardé se déshabiller.
Procédure tout à fait salvatrice pour reprendre pied et sortir enfin d'une espèce d'apathie consternante. Un ballet orchestré à la perfection dès lors que l'adolescente s'est dépliée spontanément. L'instant d'avant elle n'en finissait pas de se recroqueviller, celui d'après elle se dénouait.
Papa Raph disait qu’on renaissait chaque jour. PJ qu’on mourait chaque soir. Moi je crois qu’on naît et qu’on meurt dans la même journée. Que chaque jour est une vie en soi. Du moment où on se lève, au moment où on se couche, une vie dans la vie se passe. Tu n’es déjà plus celle que tu étais hier, pas encore celle que tu seras demain. On a plein de petites vies. Et c’est la somme de toutes ces petites vies qui peut en faire une grande. Si tu évolues. Si tu sors de la matrice. Si tu arrêtes de te comporter comme un 3D et que tu cherches à tirer parti de chaque apprentissage.
Ils avaient besoin d’une proie et elle d’un refuge. Un bel exemple de la loi d’attraction. Pas étonnant qu’ils se rencontrent. L’univers offre toujours ce que l’on demande. Que cela mérite ou pas de se foutre à poil n’était pas la question. Autant aller jusqu’au bout. Et attendre. À ce jeu-là, elle était plus forte que tout le monde. Elle avait fait ce qu’ils demandaient. N’avait pas protesté. Même pas tenté de fuir. Ils avaient scruté son sac et ses fringues puis ils l’avaient regardé se déshabiller.
Stupéfaits.
Avec un peu de chance, elle se prendrait une baffe ou deux et s’en tirerait avec quelques bleus.
La Terre est un lieu d’enseignement. Chaque jour que tu vis, tu apprends, tu grandis, tu t’améliores. Sinon c’est que tu renonces, que tu deviens lâche. Et la lâcheté, c’est l'apanage des faibles. N’oublie jamais ça. Fait honneur à ta mère. Toujours.
C’est une scène de crime comme on n’en voit plus. Et même jamais. Surtout ici, à Roussillon, dans cette enclave paradisiaque, fief du plus grand gisement ocrier de France. L'odeur vous saute à la gorge en même tant que l’image foudroie le regard. Toutes les synapses en sont immédiatement anarchisées et. L’information s'arrête net, incapable d’agencer de façon cohérente la pagaille qui agite les neurotransmetteurs.
Pour les témoins, liquéfiés sur le seuil de la pièce, il y a un mouvement de recul, une subite envie de faire demi-tour, une bile acide ravalée de justesse. On peut être gendarmes et ne pas savoir faire face pour autant. L’uniforme a des limites qui s’arrêtent à l’homme qui le porte. Il faut un temps pour voir, un autre pour encaisser et un dernier pour oser affronter ce qui peine à émerger d’un probable scénario de film d’horreur.
Ils avaient besoin d’une proie et elle d’un refuge. Un bel exemple de la loi d’attraction. Pas étonnant qu’ils se rencontrent. L’univers offre toujours ce que l’on demande. Que cela mérite ou pas de se foutre à poil n’était pas la question. Autant aller jusqu’au bout. Et attendre. À ce jeu-là, elle était plus forte que tout le monde. Elle avait fait ce qu’ils demandaient. N’avait pas protesté. Même pas tenté de fuir. Ils avaient scruté son sac et ses fringues puis ils l’avaient regardé se déshabiller.
Stupéfaits.
« Avec un peu de chance, elle se prendrait une baffe ou deux et s’en tirerait avec quelques bleus.
Du haut de ses treize ans, Athéna n’avait pas baissé les yeux pour autant. Elle avait compris les enjeux un chouïa trop tard et ne pouvait rien faire de mieux que les suivre ; Alerter quelqu’un c’était prendre le risque d’être reconnu. Autant faire profil bas, leur donner l’ascendant et attendre. Elle devait se concentrer pour leur offrir ce qu’ils s’attendaient à trouver : une proie facile. Au moins le temps d’envisager une porte de sortie ».