Les gratitudes

Il y a des romans qui sont plus que des livres. « Les gratitudes » est de ceux-là. Plus qu'un roman, plus qu'une histoire, c'est une incarnation de l'Amour. L'Amour avec un grand A, l'Amour majuscule, celui qui nous relie tous, humains, et qu'on oublie trop souvent. Dire que « les gratitudes » m'a touchée est loin de la vérité. Ce n'est pas un roman qui procure des émotions, c'est plus que cela. le livre de Delphine de Vigan m'a enveloppée d'une bulle d'Amour, m'a réchauffée l'âme, m'a embrassée le coeur. Trouver des mots pour évoquer une telle lecture est vain. Avec ces quelques pages, De Vigan n'offre pas un moment de lecture mais un moment d'humanité, palpable, tangible. J'ai pleuré tellement l'Amour qui irrigue « les gratitudes » est beau et grand. Pas des larmes de tristesse, ni des larmes de joie. Des larmes d'Amour, des larmes d'humanité. Il y a presque quelque chose de mystique, quelque chose qui transcende, peut-être quelque chose qui ressemble à ce que ressentent ceux qui ont la foi lorsqu'ils prient de toute leur âme au nom de l'Amour universel, au nom de l'Amour humain.

Je ne parlerai pas de l'histoire bouleversante que l'auteure raconte pour délivrer son message d'Amour. Je ne parlerai pas des qualités littéraires de son récit. Je ne parlerai pas de tout ça parce que l'Amour ne s'analyse pas, ne s'explique pas, il se ressent, il se vit.

Chère Delphine, je ne vous dirai qu'une chose : merdi !