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Critique de Laviniaa


Nada#1 alias Cèsar Diaz décide de se livrer à la police et de donner les clés de son royaume à son frère, Theo Chaplin/Diaz. Nada#2, récalcitrant au possible, décide quand même de se mettre aux commandes. Il choisit de continuer la guerre mais à sa manière: sans violence et sans armes.. une décision qui ne sera pas au goût de tout le monde. Malheureusement, il y a pire, cette guerre interminable contre les politiciens et la police, un conflit qui prend des proportions immenses et qui fera de nombreuses victimes. Nada#1 fera face à ses démons tandis que dehors, Nada#2 tentera de faire éclater la vérité, au péril de sa propre vie.

Rah, quel plaisir de retrouver cette saga! J'avais déjà adoré le premier tome et je crois que j'aime encore plus le deuxième qui est beaucoup plus touchant, plus sombre aussi.

Cèsar est enfermé donc, notre célèbre clown noir est en cage et malgré cette proximité qui aurait pu nous le rendre plus accessible il reste pareil à lui-même, insondable et hors de portée. Il prend quelques fois la parole en tant que narrateur et on ne sait pourtant pas s'il est sincère, on ne sait pas qui il est réellement, jamais. Est-il vraiment fou? Est-il un génie qui se fait passer pour un fou? Schizophrène ou non? Peut-être qu'au final cela a peu d'importance, Cèsar est Nada, Nada est Cèsar, tous deux sont énigmatiques et flamboyants, des magiciens surdoués qui rient au nez de tous, à la vie même.

Cet enfermement pousse sur le devant de la scène un personnage qui m'avait moins marquée au début, Theo Chaplin/Diaz, un garçon qui grandit trop vite, un garçon qui souffre et qui a peur mais qui décide de se battre quand même, gardant toujours ses idéaux en vue. J'ai été positivement étonnée par Theo qui devient plus charismatique et qui prend plus de place, dans tous les sens du terme. J'aime celui qu'il devient, il m'a beaucoup touchée et son combat était assez incroyable à regarder. Il s'endurcit mais grâce à ses deux protecteurs ainsi qu'à Sixtine il garde malgré tout un côté humain et presque.. enfantin. Un côté qui ne ressort que très peu car les moments plus calmes sont plutôt rares.

Parce qu'évidemment Réseaux reste pareil à lui-même, une tonne de retournements de situation et des événements incroyables qui s'enchaînent sans qu'on ait le temps de souffler. J'ai été incapable de le reposer une fois commencé, j'étais véritablement tenue en haleine par un rythme soutenu et un suspense haletant. On souhaite nous aussi savoir qui sont les vrais méchants et surtout voir comment ils seront démasqués, on ne pouvait que s'attendre à du lourd pour le dénouement final et permettez-moi de vous dire que c'était juste une scène mémorable, une des plus visuelle et des plus prenante que j'aie lue dans le genre. Je l'ai encore parfaitement en tête, c'était tellement bien décrit et ça m'a tellement prise aux tripes que j'y repense encore souvent. (J'ai terminé le livre il y a une semaine.) Évidemment, pleurnicheuse comme je suis, j'ai eu les larmes aux yeux. À cause de ça, de toute cette haine et ces douleurs qui s'expliquent enfin.. et puis parce que c'était la fin, tout simplement. Je n'avais pas pris conscience que Réseaux était un dyptique, j'ai été prise au dépourvu et c'était assez.. nul. J'en voulais encore moi! Heureusement, ça finit comme ça devait finir, de manière flamboyante et explosive. J'ai eu le coeur serré mais je n'ai pas été déçue, tout est resté parfait, jusqu'à la fin.

Play it for real!
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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