Nous étions en 1953. C’était un mercredi, le 13 juin, très exactement. J’eus un pincement au cœur, et je me demandais si j’allais revenir dans mon île, un jour. Contre toute attente, mon âme déborda dans des flots de larmes que je ne contenais plus. C’était parce que j’avais eu tout à coup, la sensation qu’on m’arrachait à quelque chose. Et pourtant, cela avait été mon choix.
Ô jeunesse tendre et si paradoxale ! Lorsque la source de mes pleurs se fut perdue ... >Voir plus