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Critique de LaBelettre
Un grand merci à Babelio pour ce beau "cadeau de Noël" :)
Je fus très heureuse de découvrir ce poète que je ne connaissais pas.
Le projet éditorial est une réussite, merci aux Editions Martin de Halleux d'avoir intelligemment fait connaître cette figure méconnue en l'associant à Lousta. La présentation par Frédéric Vitoux est très fine et j'ai apprécié sa citation d'Henri Michaux "La seule ambition de faire un poème suffit à le tuer".
C'est en effet une voix bien singulière qui se fait entendre à travers ces dix poèmes. Ce n'est pas celle d'un dandy qui se veut poète mais celle d'un voyageur, fils de député, qui a réussi à exprimer son expérience poétique du monde.
J'ai trouvé intéressant ce regard sur les colonies, ces deux visions du monde qui ne s'opposent mais composent ensemble. Ici Loustal illustre parfaitement bien cet accord.
Sous différentes latitudes, Levet est parvenu à saisir une ambiance tout en ajustant une certaine distance. Ici le voyage est vécu pour lui-même, il est le cadre où se croisent les regards, les attentes et les ports quittés.
Les amours perdus s'enveloppent sous une certaine nostalgie exotique et très souvent, un petit vapeur au loin poursuit son chemin, même aux dernières heures, comme sur la Promenade des anglais...
Un livre à lire pour soi ou à haute voix, à garder ou à offrir, pour les voyageurs immobiles ou en attente d'un nouveau départ ?
Je fus très heureuse de découvrir ce poète que je ne connaissais pas.
Le projet éditorial est une réussite, merci aux Editions Martin de Halleux d'avoir intelligemment fait connaître cette figure méconnue en l'associant à Lousta. La présentation par Frédéric Vitoux est très fine et j'ai apprécié sa citation d'Henri Michaux "La seule ambition de faire un poème suffit à le tuer".
C'est en effet une voix bien singulière qui se fait entendre à travers ces dix poèmes. Ce n'est pas celle d'un dandy qui se veut poète mais celle d'un voyageur, fils de député, qui a réussi à exprimer son expérience poétique du monde.
J'ai trouvé intéressant ce regard sur les colonies, ces deux visions du monde qui ne s'opposent mais composent ensemble. Ici Loustal illustre parfaitement bien cet accord.
Sous différentes latitudes, Levet est parvenu à saisir une ambiance tout en ajustant une certaine distance. Ici le voyage est vécu pour lui-même, il est le cadre où se croisent les regards, les attentes et les ports quittés.
Les amours perdus s'enveloppent sous une certaine nostalgie exotique et très souvent, un petit vapeur au loin poursuit son chemin, même aux dernières heures, comme sur la Promenade des anglais...
Un livre à lire pour soi ou à haute voix, à garder ou à offrir, pour les voyageurs immobiles ou en attente d'un nouveau départ ?
