Si je n'avais pas lu la quatrième de couverture, si je n'avais rien su de l'autrice, ni du contexte de cette histoire, j'aurais parié cent sous que ce bouquin avait été écrit par un(e) Hollandais(e). Pari gagné. C'est clair, concis, rationnel. Pas un mot de trop. Il ne faut surtout pas utiliser deux lignes si cela peut-être dit en une seule.
Cette critique n'est bien sûr pas positive. J'ai lu, non un roman, mais la trame d'un roman qui raconte les grandes lignes de la vie mouvementée de Catrijn, jeune paysanne hollandaise qui, au dix-septième siècle, quitte son village pour conquérirt la ville, avec pour bagage un talent évident pour peindre la céramique et pour créer de nouveaux modèles. Pas de transition entre les diverses étapes de son aventure, aucune analyse de caractères. Tout se succède à la vitesse grand V, sans beaucoup de commentaires, mais avec naïveté.
J'ai lu que
Simone van der Vlugt avait écrit de nombreux ouvrages pour enfants. Cela se sent très fort ici. le grand enfant que je suis a tout compris, mais n' a pas apprécié. L'histoire m'a fait penser à «
La jeune fille à la perle ». Mais quel fossé entre
Tracy Chevalier et
Simone van der Vlugt !
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