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Critique de PtitVincent


Veuve depuis peu, la jeune Catrijn décide de quitter son village, fuyant les rumeurs malveillantes pour Amsterdam. Durant le voyage elle rencontre Mattias. S'ensuit une relation passionnelle.
Arrivé à Amsterdam, elle y devient intendante chez les van Nulandt où elle se lie avec la maîtresse de maison, passionnée de peinture. Mais très vite, les ennuis reprennent et la jeune femme part pour Delft où elle se fait engager comme peintre décoratrice pour le frère aîné des van Nulandt. Elle y montre un certain talent et permet à la faïencerie de celui-ci de retrouver un nouvel élan et de se développer. Mattias la rejoint… pour lui annoncer qu'il part jusqu'en Chine. Catrijn doit de nouveau repartir de zéro dans cette ville de Delft. Mais très vite, elle fait connaissance avec de nombreuses personnes bienveillantes, dont un certain Johannes Vermeer.
L'histoire est bien menée, le rythme enlevé et la jeune femme est touchante dans sa difficulté à se faire une place dans la société hollandaise du XVIIe siècle.
Alors pourquoi cette petite déception en lisant ce livre ? Tout d'abord, difficile de ne pas faire la comparaison avec le roman de Tracy Chevalier ou même Miniaturiste de Jessie Burton.
Et puis les personnages ont parfois des comportements un peu trop contemporains dans les Pays-Bas protestants de l'époque. À l'exemple (parmi d'autres) du patron de la faïencerie qui n'hésitera pas à payer son employée au même prix que les hommes, une fois fait ses preuves. Très bonne initiative de sa part, mais peu crédible pour l'époque ! À voir si ses autres romans sont du même tonneau.
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