Le Torcol fourmilier a une apparence et un comportement proches de ceux d’un reptile. Les motifs de ses plumes ressemblent à des écailles, et lorsqu’il se sent menacé, il allonge son cou, le tord, et sort sa langue en sifflant !
Le Cassenoix moucheté retrouve jusqu’à 80 % des cachettes où il a stocké des noix et des graines pendant l’automne. Les provisions qu’il ne retrouve pas germeront pour devenir de nouveaux arbres.
La chevêche d'Athéna:
Elle fait son nid dans les cavités qu'elle trouve sur les vieux troncs des grands arbres fruitiers. Mais à cause de l'agriculture intensive, ces grands arbres sont remplacés par de plus petits, dont la production est plus rentable.
Des associations lancent des projets pour replanter de grands arbres et installent des nichoirs artificiels, en attendant que ces arbres vieilissent et recréent les cavités qu'elles aiment tant.
(p. 198)
Le Geai des chênes: le jardinier des forêts :
Le Geai des chênes est presque aussi grand qu'une corneille mais son plumage est plus coloré : son corps est brun-beige avec des reflets rosés et une partie de ses ailes est d'un bleu étincelant ! (...)
Pendant l'automne, il est occupé à faire des réserves de glands qui lui permettront de survivre l'hiver. Comme le Cassenoix moucheté, il transporte les glands - parfois jusqu'à dix - dans une poche sous son bec. Il les cache au sol entre les racines des arbres ou dans les fissures des troncs d'arbres. Sans le savoir, il participe ainsi aux développement de tout nouveaux chênes, car les glands qu'il ne retrouve pas, germent dans la terre. Ce comportement lui vaut le surnom de "jardinier des forêts".
(p.123)
[À propos du Martin-pêcheur d'Europe]
Il possède un long bec en forme de pince, qui lui permet d’attraper les poissons les plus visqueux. Depuis son repère, souvent une branche à moins de trois mètres du sol, il fixe la surface de l’eau afin de trouver son déjeuner. Lorsqu’il aperçoit un poisson savoureux, il fonce dessus les ailes rabattues en arrière, l’attrape dans son bec, puis retourne aussitôt sur sa branche. C’est là qu’il assommera sa proie d’un coup sec avant de l’avaler tout rond.
La chouette effraie : La chasseuse nocturne:
Egalement appelée "Effraie des clochers", cette reine de la nuit au visage en forme de coeur respire la grâce. pourtant elle apparaît souvent dans les histoires de fantômes et de sorcières, peut-être à cause de son cri qui donne la chair de poule et de sa silhouette blanche qui contraste avec la nuit.
Lorsqu'elle chasse la nuit dans les champs, sa vue, me^me puissante, ne lui suffit pas toujours: c'est son ouïe qui l'aide à atteindre sa proie, bien souvent un campagnol, un petit passereau ou une grenouille.
Elle fait son nid et élève ses petits dans de vieilles granges ou bâtisses, à l'abri des renards et des fouines.
(p.85)
Le martin-pêcheur mâle offre un joli poisson à sa douce pour la séduire et lui prouver qu'il est capable de pêcher assez de poissons pour nourrir des petits très voraces.
Un poisson pour cadeau :
Le martin-pêcheur mâle offre un joli poisson à sa douce pour la séduire et lui prouver qu'il est capable de pêcher assez de poissons pour nourrir des petits très voraces.
(p.50)
Le Martin-pêcheur d'Europe: La flèche bleue :
Ce petit pêcheur des rivières au physique exotique est un vrai coquet : il peut passer deux heures par jour à lisser ses plumes, perché dans les roseaux ! Il est surnommé "l La flèche bleue" à cause de son plumage turquoise qui scintille de mille feux et de son vol rapide et direct, qu'il exécute d'un perchoir à l'autre.
(p.47)
Infatigable !
Les pics peuvent donner environ 10 000 coups de bec par jour, et ce, sans se blesser ou avoir mal à la tête. Leur secret ? Des os spongieux dans le crâne qui permettent d'amortir les chocs.
(p.68)