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Critique de MarcelP


Aussi requinquant que le quinquina, le père Voltaire!

En quelques pages habilement troussées, sans fioritures littéraires, sèches comme autant de coups de triques, il vous atomise les papelards du monde entier, leur intolérance intrinsèque et souligne leur foncière vacuité.

" (Les curés, imams, rabbins et autres empêcheurs de tourner en rond) aux quatre coins (du monde) qu'on va les retrouver, éparpillés par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !" a dû s'esclaffer le facétieux philosophe.

Dans ce court texte d'une actualité frappante (La Manif, le salafisme, Droit et Justice en Pologne, l'AKP d'Erdoğan...), Voltaire nous chuchote -déjà- qu'il vaut mieux cultiver son jardin : "J'avais vu tout ce qu'il y a de beau, de bon et d'admirable sur la terre* : je résolus de ne plus voir que mes pénates. Je me mariai chez moi ; je fus cocu, et je vis que c'était l'état le plus doux de la vie."

* ironie quand tu nous tient...
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