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Critique de gambadou


C'est en amenant sa fille à l'école qu'Aden doit répondre à une de ses questions "pourquoi tu danses quand tu marches"?.

Aden revient alors sur les souvenirs de son enfance à Djibouti au début des années 70, entre une mère qui ne l'aimait pas et un père peu présent. C'est un petit garçon malingre, chétif. A l'école, les enfants se moquent de lui et le caïd, Johnny, le fait tomber provoquant une plaie à la jambe. Mais il faudra quelques années pour qu'un médecin diagnostique en fait une poliomyélite, d'où sa démarche chaloupée.

Heureusement il y a sa grand-mère Cochise qui s'occupe de lui et lui prodigue amour et conseil. Et puis Madame Annick, une institutrice française, blonde aux yeux bleus, qui croit en lui. Et enfin la rencontre avec la philosophie et l'écriture.

L'auteur dépeint à merveille la poussière des rues, la chaleur, la vie colorée et bruyante du quartier, les odeurs "Je me souviens de l'odeur de la terre mouillée après la première pluie, de la poussière dansant dans les rais de lumière." On vit avec lui sur cette terre d'Afrique chaude et lumineuse.

J'ai aimé les passages sur son enfance et les anecdotes de sa vie à Djibouti, mais j'ai été tenue à distance par la façon dont il s'adresse à sa fille. Il y a un côté "emprunté" qui a fait que je n'ai pas vraiment ressenti d'émotion dans ces passages, comme si, en ne s'adressant pas à nous directement, il dressait une barrière qui m'a empêché de me plonger complètement dans sa vie.

L'histoire d'une transmission familiale et d'une enfance intéressante mais qui ne me restera pas en mémoire.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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