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Critique de JIEMDE


Dans la famille « Bon p'tit polar original », bonne pioche avec Les Aveux du prolifique John Wainwright – traduit par Laurence Romance –, qui nous offre un quasi huis-clos particulièrement bien construit, dans une ambiance sombre où la tension va crescendo de pages en pages.

Le pitch est simple autant qu'original : venu dénoncer à l'inspecteur de police Lyle le meurtre de sa femme Norah perpétré un an plus tôt, Herbert Grantley va, à défaut d'être arrêté, devoir prouver sa culpabilité. Dans un interrogatoire sans fin où les rôles du chat et de la souris vont souvent s'inverser, un bras de fer psychologique entre deux bêtes au sang froid va se jouer, pour un résultat final surprenant.

Entre ces joutes verbales et d'influence, Wainwright nous replonge dans la vie d'Herbert, petit pharmacien de Rogate-on-Sands à la vie bien réglée, entre son mariage sans amour avec Norah, et son report d'affection sur leur fille Jenny. Un mariage qui n'en a plus que le nom, tant Herbert et Norah sont devenus des étrangers aux vies séparées. Les petites crises sont légions, mais toujours réglées avec froideur et pragmatisme. Jusqu'à ce que les grandes éclatent…

J'ai beaucoup apprécié la rigueur froide du style de Wainwright, ses dialogues secs et percutants et cette ambiance dérangeante posée dès le début, puis qui s'installe progressivement, sans besoin d'aucun artifice pour garder son lecteur en main. Une grande maîtrise du genre donc, que je vais m'empresser de retrouver dans d'autres opus de l'auteur !
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