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Bon... On me dit que ça ressemble à du Simenon, mes dernières lectures de cet auteur remontent à l'adolescence, ça fait un bail...
Ça ressemble à un film français des années 60 qui aurait bien, ( dans le sens beaucoup...), vieilli .
Bien que sorti en 1986 , ça sent la naphtaline..
Pas vraiment de suspens, une histoire compliquée, tarabiscotée .
Celle d'un pharmacien d'une petite ville anglaise qui vient avouer le meurtre de sa femme, commis un an auparavant, par poison, et l'inspecteur ne le croit pas . C'est qu'il a du métier ce flic, dans un précédant roman (A Table , adapté au cinéma sous le titre "Garde à vue" ) , il devait prouver la culpabilité de l'homme assis en face de lui. Là, c'est le contraire auquel nous convie l'auteur : c'est le "suspect" qui doit démontrer sa culpabilité devant un flic septique, un "coupable " qui doit se raconter, "dévider" un mariage malheureux et ce qui l'a amené à supprimer son épouse .
Mais notre inspecteur ne le croit toujours pas.
Ce qui laisse augurer une autre piste : la folie ?
A moins qu'il ait eu un autre but, mais il faut un écrivain bien plus pervers, pour que ça tienne la route et embarque le lecteur !
Peut- être que ça manque de finesse psychologique, de tension, de descriptions , ( le roman ne fait que 204 pages ).
Des Aveux un peu pâlichons qui ne m'ont pas convaincu non plus.
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Herbert, pharmacien à Rogate-on-Sands, une petite ville d'Angleterre, se présente au poste de police pour s'accuser du meurtre par empoisonnement de sa femme, morte un an avant d'une cause apparemment naturelle. L'inspecteur-chef Lyle ne va pas se contenter de ces aveux, aussi circonstanciés soient-ils, mais va creuser, creuser… jusqu'à obtenir la vérité ?... ● le roman est très maîtrisé et raconte bien la lente décomposition du couple, détail après détail, jusqu'à ce que la vie quotidienne devienne une sorte d'enfer. Cependant, le récit étant, à la manière d'une nouvelle, surtout bâti en prévision de sa chute, il est vrai très inattendue, j'ai trouvé le chemin pour y parvenir assez longuet. ● le roman renverse le rapport habituel entre le policier et le coupable : ici c'est le coupable qui doit démontrer sa culpabilité et le policier qui ne croit pas à son histoire. ● le roman a paru dans les années quatre-vingt et raconte une histoire de cette époque, mais j'ai cru qu'elle datait des années soixante tant il m'a semblé démodé. ● Bref, ces aveux ne m'ont pas vraiment convaincu.
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Dans une salle d'un commissariat de Rogate-on-sands, petite ville balnéaire britannique, Herbert Grantley est venu avouer avoir empoisonné Norah, sa femme. S'engage alors la longue confession de ce pharmacien connu et respecté de tous, un notable de province qui déroule le passé, sa rencontre avec sa femme, un mariage sans amour, sans surprise, des divergences dans leurs goûts et leurs attentes, la naissance de leur fille puis son désir de s'isoler en s'enfermant dans son bureau, prenant bien soin d'y poser un verrou. Herbert semble se plaindre de l'attitude de sa femme, prenant sous son aile leur fille Jenny et l'influençant dans un mariage avec un homme qu'Herbert méprise. Mais cette confession ne satisfait pas complètement l'inspecteur chef Lyle, qui creuse et subodore d'autres motivations, peut-être moins avouables pour ce meurtre.

Les aveux est un huis clos psychologique entre un notable qui avoue un meurtre et un enquêteur perspicace et surtout clairvoyant, qui, malgré les manipulations du suspect tente de faire la lumière sur ce meurtre.
Un récit qui semblait séduisant, mais la lenteur du roman, le manque de rythme ont plongé cette lecture dans un ennui policé mais bien réel et même le coup de théâtre final, pourtant intéressant, m'a laissée presque indifférente. John Wainwright était un écrivain particulièrement apprécié de Georges Simenon, probablement pour le côté duel psychologique, qui est tangible dans ce roman, mais j'ai trouvé trop de lenteurs pour vraiment apprécier ce roman.
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«  —- Je commence à me demander si je parle à un meurtrier ou à un fou. Ou bien à un crétin content de lui ?
À un cas d'école pour la psychiatrie ?
Ou alors à un salaud de pervers assez tordu pour vouloir me faire perdre mon temps ? .

Extrait de ce polar si particulier , tout à fait original dans son propos et sa construction , si habile et futée que le lecteur est bluffé jusqu'au bout! .

Nous sommes dans les années 80. Herbert Grantley, pharmacien de son état dans une petite ville anglaise se présente , un certain jour au commissariat pour y confesser le meurtre de sa femme Norah, qu'il aurait empoisonnée ,il y a un an déjà, morte plutôt de causes dites naturelles , suite à deux crises cardiaques .

Dans le bureau , un homme qui s'accuse et un inspecteur - chef: Lyle , qui , lui, n'y croit pas une seconde sauf que…..

Je n'en dirai pas plus , il faut lire ce livre surprenant : interrogatoire sans fin, pas de suspense, une histoire quasi en huit - clos particulièrement bien menée , que le lecteur savoure au fil des pages : histoire sombre, froide, glacée, toute de détestation, une sorte de bras de fer sans fin , énigmatique , exaspéré parfois , entre deux êtres pétris de sang - froid .

Pas de scènes spectaculaires , courses poursuites ,coups de feu , sans aucun artifice , aux révélations «  choc » pour le moins .

Le lecteur , attentif à la confrontation ,y assiste comme s'il y était !
Quels sont les secrets , les failles , les faiblesses, les facettes de cet étrange couple, si mal assorti ? .
Un polar conté d'une manière fort subtile , auquel on pensera longtemps ,dont on s'imprègne , surpris , au fil des pages ! Inspecteur - chef et suspect, acidité , silences , mépris , révélations ? Alors meurtre ou pas ?

Passionnant , convaincant ! À l'écriture soigneuse, aux chapitres harmonieusement agencés!
Bravo à l'auteur !
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J'avais beaucoup apprécié "une confession" de J Wainwright, d'où mon envie de me procurer "les aveux". Ce dernier utilise le même procédé à savoir une confession mais, cette fois-ci, ce ne sera pas à travers un journal mais dans un bureau de police. de quel aveu s'agit-il ?
Herbert Grantley vient avouer l'empoisonnement de sa femme.
Nous sommes en droit de penser que s'il avoue il n'y a plus aucune surprise à attendre, mais bien sûr surprises il y a, et puis c'est la façon dont est traité "cette enquête" qui fait part d'originalité.
Il ne faut pas être en recherche d'actions car il n'y en a pas puisqu'il s'agit d'un récit, le coupable vient se dénoncer, il est plus question de comprendre la construction mentale d'un homme qui s'accuse d'un meurtre. C'est un procédé subtile qui, une fois encore, me plaît beaucoup.
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Dans la famille « Bon p'tit polar original », bonne pioche avec Les Aveux du prolifique John Wainwright – traduit par Laurence Romance –, qui nous offre un quasi huis-clos particulièrement bien construit, dans une ambiance sombre où la tension va crescendo de pages en pages.

Le pitch est simple autant qu'original : venu dénoncer à l'inspecteur de police Lyle le meurtre de sa femme Norah perpétré un an plus tôt, Herbert Grantley va, à défaut d'être arrêté, devoir prouver sa culpabilité. Dans un interrogatoire sans fin où les rôles du chat et de la souris vont souvent s'inverser, un bras de fer psychologique entre deux bêtes au sang froid va se jouer, pour un résultat final surprenant.

Entre ces joutes verbales et d'influence, Wainwright nous replonge dans la vie d'Herbert, petit pharmacien de Rogate-on-Sands à la vie bien réglée, entre son mariage sans amour avec Norah, et son report d'affection sur leur fille Jenny. Un mariage qui n'en a plus que le nom, tant Herbert et Norah sont devenus des étrangers aux vies séparées. Les petites crises sont légions, mais toujours réglées avec froideur et pragmatisme. Jusqu'à ce que les grandes éclatent…

J'ai beaucoup apprécié la rigueur froide du style de Wainwright, ses dialogues secs et percutants et cette ambiance dérangeante posée dès le début, puis qui s'installe progressivement, sans besoin d'aucun artifice pour garder son lecteur en main. Une grande maîtrise du genre donc, que je vais m'empresser de retrouver dans d'autres opus de l'auteur !
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Un homme Herbert Grantley, pharmacien respecté d'une petite bourgade anglaise, se présente à un inspecteur de police pour lui avouer le meurtre de sa femme décédée quelques mois auparavant. Or le policier est septique et demande à être convaincu.
Grantley se lance alors dans le récit d'une vie marquée par la médiocrité d'un individu égoïste, manipulateur et dominateur, n'éprouvant aucune affection pour son épouse et ayant décidé un beau jour que le plus simple était de la faire disparaitre en l'empoisonnant. Cohabitant depuis des années avec sa femme afin préserver leur fille Jenny pour laquelle il éprouve de l'adoration, il estime que cette dernière devenue adulte il peut se débarrasser de la mère… Et déclare être passé à l'acte.

Ce récit qui tient de la confession intrigue l'inspecteur qui n'est point dupe. Mais alors comment expliquer ces explications détaillées du supposé coupable sur sa vie, la mort de ses parents, son mariage, la naissance de sa fille, leur petite vie provinciale étriquée et cet étrange évènement, ce kidnapping qui ressemble à un scénario de série B… le policier reste attentif car s'il ne croit pas au meurtre, il est désormais convaincu que ces aveux ont un sens. Mais lequel ? Pourquoi venir s'accuser d'un crime qui ne peut plus être prouvé ou démenti, la victime ayant été incinérée ? Pourquoi vouloir détruire la considération dont il est l'objet grâce à sa situation sociale ? Cet homme est-il fou ou bien coupable ? Mais de quoi ?

Jusqu'au bout on est tenu en haleine par le récit effroyable de cet homme machiavélique et les questions de l'inspecteur destinées à le piéger. Une réussite.
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Une très très bonne lecture avec ce récit comme quoi même avec un petit nombre de pages il est possible de faire un récit original et une lecture que l'on ne lâche pas.

Ici un homme qui se nomme Herbert va aller à la police pour s'accuser du meurtre de sa femme datant d'il y a un an, ce décès a été constaté par un médecin comme mort naturelle mais Herbert étant pharmacien il vient livrer le récit de l'empoisonnement de sa femme. Il a en effet par son métier accès à une foule de médicaments et connait les dosages

En parallèle de cette confession au poste de police nous suivons Herbert dans sa vie de famille avec sa femme et sa fille, les relations qu'il entretient avec celles-ci

L'intérêt de ce roman est également ici qu'Herbert doit prouver sa culpabilité alors qu'il se livre de son propre gré.

Je n'en dirai pas plus ayant lu de mon côté ce roman sans lire ni avis ni quatrième de couverture pour que l'effet de surprise fonctionne et c'est comme ça je pense qu'il faut dévorer ce livre, prévoir un petit créneau pour le lire d'une traite mais avec 208 pages cela est très facilement faisable.
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Herbert Grantley, pharmacien respecté d'une petite ville anglaise se présente au commissariat pour avouer le meurtre de sa femme, décédée un an plus tôt de cause naturelle. Herbert prétend l'avoir empoisonnée. Mais l'inspecteur-chef Lyle n'y croit pas vraiment. S'ensuit alors un
face-à-face dans lequel le suspect va devoir convaincre le policier de sa culpabilité.
Un court roman qui se lit rapidement que j'avais repéré sur les réseaux sociaux ayant été attirée par l'originalité de l'intrigue et de bonnes critiques. Mais malheureusement cela ne m'a pas trop convaincue même si le final est surprenant, je trouve que cela manque de tensions psychologiques.
Mais cela ne m'empêchera pas de découvrir d'autres romans de cet auteur.
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Dans une bourgade anglaise, Herbert, pharmacien, est le mari de Norah et le père comblé de Jenny. Mais voilà, au bout de vingt ans, il ne supporte plus sa femme au motif qu'elle est une épouse et une mère parfaites. Il décide donc de la tuer. Comme il est pharmacien et qu'il n'y a pas d'urgence, il prend le temps de bien choisir le poison et la mort parait naturelle. Toutefois, un an plus tard, dans un (pénible) face à face avec l'inspecteur Lyle, il avoue.
Voilà, sur 200 pages à peine, le (très très) long face à face entre les deux hommes.
Ce livre est sans suspens (l'auteur du crime avoue tout dès le début), le mobile est bof (sa femme est une bonne épouse, ça le gave, il ne se demande jamais si sa femme le trouve excitant, lui), et le face-à-face entre les deux protagonistes est d'un ch … euh je veux dire c'est vraiment très long et sans aucun intérêt.
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