Happé par la lecture de «
L'appel », le précédent roman de
Fanny Wallendorf, c'est avec plaisir que je retrouve sa plume sur «
Les grands chevaux ». le plus étonnant dans son écriture n'est pas qu'elle suscite des images : on devine aisément la cavalcade des équidés ou la fulgurance des flammes illuminant la nuit… ce qui m'a le plus interpellé, c'est que je me suis surpris à entendre le galop des chevaux résonner ou le souffle de l'air qui s'embrase lorsque ses molécules s'échauffent. Cette écriture éminemment musicale ajoute une dimension supplémentaire à un univers sensible et onirique. du grand Art !
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