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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bien joli roman dont avait fait éloge une joueuse du challenge dont nous faisons partie
Un roman sympa alors bien au chaud
Un petit voyage en Alaska cela vous dit
Alors c est parti
Vous vieillissez vous avez mal partout alors c est parti pour une randonnée dans un paysage neigeux
Ce roman est aussi une éloge à nos anciens à qui nous devons beaucoup beaucoup de respect.
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le Groenland, l'Alaska… Depuis quelques temps, je suis fascinée par ces contrées lointaines chargées d'histoires aussi étonnantes que riches.
Avec en mémoire l'histoire pour enfant que me racontait ma mère, Apoutsiak le petit flocon de neige, que j'adorais entendre le soir, je me suis rapidement tournée vers d'autres histoires de ces pays là. En tant qu'adulte, je me suis régalée par exemple à découvrir les coutumes de Laura, une Inuit du Groenland, devenue une chamane respectée pour ses dons de guérisseuse et traduisant une spiritualité authentique comme je les aime avec ce livre de Daniel Pouget, L'esprit de l'ours.
Cet été, j'ai poursuivi mes pérégrinations vers l'Alaska, un pays qui m'attire grandement, via le récit de Velma Wallis, le Cadeau du ciel. Voici un conte qui apporte du réconfort malgré un début peu prometteur : deux femmes âgées, issues de la même tribu, sont abandonnées par leurs pairs au milieu de l'hiver et en pleine période de famine.

Ce conte à suspense raconte la lutte de ces deux femmes qui tentent de survivre à tous prix, déployant par là même des forces insoupçonnées. Sur fond de paysages à couper le souffle, voici une histoire qui non seulement fait voyager mais également nous amène à avoir des étoiles plein les yeux. Simple, émouvante, vous n'oublierez pas de sitôt ces deux femmes extraordinaires qui font de ce récit unique une légende très émouvante sur le courage d'être.


Résumé de la quatrième de couverture :
Née en Alaska, dans une tribu athabaskane, Velma Wallis a été élevée dans les valeurs traditionnelles de son peuple, bercées des légendes transmises de mère en fille depuis des générations. Parmi elles, le Cadeau du froid, dont Velma a choisi d'écrire le récit des années plus tard, pour rendre hommage à son peuple d'Alaska.
Avec des mots simples et justes, elle rappelle l'importance de l'entraide, la richesse de l'expérience de et l'incroyable pouvoir de la solidarité et de la volonté. Par la sincérité, elle a touché plus d'un million de lecteurs dans le monde entier, faisant de cette légende de courage et de survie un texte universel, qui sait nous rappeler l'essentiel.


Mon avis:
Lorsque nous sommes constamment abreuvés par le consumérisme ambiant, les crises à répétition, les peurs en tous genres véhiculées par les médias, les films et j'en passe, je trouve apaisant et nécessaire de retrouver des histoires simples et lucides de bon sens et d'humanité, qui revêtent alors des repères qu'on a, peut être, oubliés à force de courir. Apeurés, nous courrons perpétuellement après le temps et en sortons fatigués ou déprimés. Ici, une facette de la vie plus gaie nous est offerte. La mère de l'auteur, qui lui a transmise le conte qu'elle nous retranscrit aujourd'hui, lui offre ici une belle leçon de vie : « il n'y a pas de limites et certainement pas celles de l'âge, pour accomplir ce qu'on doit faire. Dans chaque individu de ce monde vaste et compliqué, il existe un étonnant potentiel de grandeur. Et pourtant, il est rare que ce don caché s'exprime, si ce n'est par la force du hasard. »

Cette légende décrit les luttes qu'ont connues certains peuples d'Alaska pour se nourrir, face aux paysages inhospitaliers qu'ils rencontraient en tant que nomades. Traditionnellement, lorsque les choses tournaient mal ou atteignaient des proportions désespérées, les plus âgés, membres considérés comme les plus fragiles du groupe, étaient laissés en arrière pour mourir.

C'est ce que le chef de la tribu décide de faire ici, malgré quelques pointes de regret. Deux femmes, Ch'idzigyaak et Sa', sont ainsi abandonnées. Leur tribu, elle, continue d'avancer. La fille de Ch'idzigyaak ne proteste pas, alors que son petits fils, bien plus ébranlé, leur laisse sa hache personnelle, espérant ainsi les aider à survivre.

Alors que les deux femmes restent seules dans une région hostile, elles décident de lutter :
« Dans leur esprit, ils nous ont condamnées à mourir ! Ils pensent que nous sommes trop vieilles et inutiles. Ils oublient que, nous aussi, nous avons gagné le droit de vivre! Je dis donc que si nous devons mourir, mon amie, que ce soit en luttant et pas assises. »

Ce livre retrace leur voyage jusqu'à un lieu qu'elles se souviennent avoir déjà visité. Dans le froid le plus extrême, elles persévèrent, parfois incapables de marcher tant la souffrance les meurtrit. Heureusement, leurs années d'expériences portent leurs fruits : elles arrivent à se fabriquer des chaussures, des vêtements, elles pêchent et réussissent même à amasser un tas de victuailles pour les coups durs, qu'elles se permettent de réserver dans un abri construit par leurs soins.
Pendant ce temps là, leur tribu avance aussi mais avec plus de difficulté.

Ce livre, écrit simplement, est une véritable leçon de solidarité et de transmission générationnelle. Un magnifique texte que je vous conseille.
Lien : http://aupetitbonheurlapage...
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Au nord de l'Alaska, sur les bords de la rivière Yukon, une tribu athabaskane peine à survivre lors d'un hiver particulièrement rigoureux. La famine menaçant, le chef décide de réduire le nombre de bouches à nourrir. Selon une tradition ancestrale, il désigne deux vieilles femmes que tous considèrent comme étant en fin de vie tant elles semblent faibles et geignardes. La tribu les abandonne persuadée qu'elles ne passeront pas l'hiver. Mais il n'en est rien. Elles ne se résignent pas à mourir, elles chassent, posent des pièges, trouvent de la nourriture et survivent. Au printemps, elles trouvent même un lieu de pêche qui leur permet de constituer des stocks pour l'hiver suivant. Pendant ce temps, la tribu « allégée » n'a pas résolu son problème. Des enfants sont morts, les chasseurs ne ramènent pas assez de vivres pour tout le monde. le chef décide de partir à la recherche des deux femmes abandonnées...
Un très beau texte sur la vie des tribus au début de l'autre siècle. L'histoire basée sur des faits réels, vécus puis racontés par la grand-mère de l'auteur, peut sembler cruelle à des gens vivants dans le confort et la sécurité. Elle n'est pourtant que le résultat des lois de la nature, de la survie et n'en reste pas moins un hommage vibrant à un peuple fier et courageux et à des traditions aujourd'hui disparues. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec le jeune d' « Into the wild », incapable de survivre dans des conditions voisines par manque de préparation, d'organisation et sans doute d'instinct, toutes choses dont ces deux mamies esquimaudes ne sont pas dépourvues, elles. Leur refus de baisser les bras, leur gniaque, leur rage de vivre malgré tout font plaisir à voir. Ce bel hymne au courage et à la solidarité repose sur des mots simples et justes et sur un ton honnête et sincère. Même si ce texte n'atteint pas aux sommets de la littérature, le lecteur ne pourra qu'être touché par cette histoire émouvante.
Lien : http://etpourquoidonc.fr/
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Il s'agit d'avantage d'un conte que d'une histoire. D'après l'auteur, ce conte est raconté de génération en génération dans le peuple Gwich'in. Deux vieilles femmes sont abandonnées à une mort certaine par leur peuple, à cause de la famine. Refusant leur sort, ces deux femmes vont se battre pour survivre et découvrir les ressources qu'elles possèdent au fond d'elle-même..
Ce conte est une très belle leçon de vie qui nous fait réfléchir sur notre vie un peu privilégiée.
Le style est fluide, agréable à lire et on passe un bon moment en compagnie de ces deux femmes pas comme les autres.
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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L'auteur de ce petit conte, Velma Wallis, est originaire d'une des tribu Athabaskans d'Alaska. Elevée dans les traditions de son peuple, en compagnie de ses 12 frères et soeurs, elle a étudié dans une université d'état. Oscillant entre tradition et modernité, Velma souhaitait transmettre une légende que lui contait sa mère. Elle rencontra de nombreuses difficultés pour la publication de son roman. Inconnue et dépeignant les peuples Athabaskans de façon réaliste et presque peu flatteuse, elle finit par réussir à le publier grace au soutien et à la souscription de nombreuses personnes.
Ce récit, malgré sa dureté, est pourtant un bel hommage à son peuple.

Lors d'un hiver particulièrement rigoureux, une tribu nomade d'Alaska se meurt de faim. Il n'y a plus de nourriture, la chasse est infructueuse et les membres du clan s'affaiblissent peu à peu alors qu'ils doivent migrer vers des contrées moins difficiles. Les tensions sont exacerbées et le chef de clan doit prendre une décision : abandonner les 2 plus vieilles, Ch'idzigyaak et Sa', charges inutiles qui ne font que se plaindre. le choix est difficile mais personne ne se rebiffe, même la famille des 2 femmes en question.
Les deux amies se retrouveront donc seules avec leur tente, leurs peaux de moutons et une hachette laissée par le petit-fils de l'une. Après la colère et le découragement, elles décident de se battre et tout du moins d'essayer de survivre dans ce contexte hostile.
"Mourrons en essayant".
C'est alors qu'elles se souviennent de leur jeunesse, de leurs techniques d'autrefois et d'un ancien camp qui peut-être les abritera et les sauvera.

A travers leur parcours, on découvrira la vie en Alaska et ses traditions : la chasse, la pêche, les techniques de survie , l'établissement d'un camp, ... Elles nous raconteront leur jeunesse et leurs parcours jusqu'à cette tribu qui les accueillit, d'autres famines et d'autres abandons de vieilles femmes.
On est totalement immergé dans une vie dépendante du froid et de la nature. L'humain doit apprendre à s'autosuffire et à moduler ses besoins selon ce que la nature lui donne. Un conseil à méditer dans nos sociétés actuelles...
Mais plus qu'une découverte de contrées inconnues, ce récit se veut une superbe leçon de vie.
Les "vieux" dont on veut se débarrasser sont riches d'une culture et d'une expérience que l'on ignore trop souvent. Ils ne sont pas si inutiles que ça et ont beaucoup à nous apprendre. Et parrallèllement, il nous est signifié aussi que ces derniers ne doivent pas se complaire dans un assistanat qui les diminue et continuer
à oeuvrer pour la communauté tant que cela leur est possible. Ch'idzigyaak et Sa' reconnaitront qu'à force de se plaindre de petits maux et de jouer à la vieille inutile, elles sont en partie responsables de leur abandon.
" Deux vieilles femmes. Toujours à se plaindre, jamais contentes. Nous nous plaignions de la disette et parlions du bon temps de jadis, alors qu'il n'était pas meilleur. Nous nous croyions bien vieilles. Et maintenant, parce que nous avons passés tant d'années à convaincre les jeunes que nous étions impuissantes, ils ont fini par croire que nous ne servions plus à rien dans ce monde."
Cette réflexion sur la place des anciens s'accompagnera d'une leçon de courage et de volonté qui met en avant l'entraide.
L'écriture est simple et sans fioritures, à l'image de ces contrées immaculées où on se doit d'aller à l'essentiel.
De plus, une introduction et pluseurs postfaces vous expliquent un peu plus le contexte de cette histoire.

Un petit conte universel à ne pas laisser passer !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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