Le titre de ce roman ne prête pas à confusion et de fait «
Michael Wallner » délivre ainsi le lieu et le thème.
Hanna Golden rédige un article, sur la profanation de tombes juives dans un cimetière berlinois, qui a obtenu un certain retentissement, et qui sera à l'origine de plusieurs méls à caractères racistes. le pamphlétaire traite Hanna de suppôt de Satan et lui reproche de se faire l'instrument de la juiverie internationale...Début d'une permanente persécution à son encontre. Elle va trouver la police qui l'adresse vers Alain Liebermann, membre d'une famille juive berlinoise, commissaire divisionnaire de la LKA (la division 5 de la Sureté de l'État), veuf inconsolable, à moins que la rencontre fortuite – au cours de l'enquête – avec une avocate de droit européen le sorte de sa torpeur sentimentale.
Un polar qui traite des menaces de différents groupuscules antisémites, ainsi que leur implication dans la vie sociale, qui débouchent sur des débordements inéluctables et des risques de la transformation possible de l'univers sociétal. D'autant que les plus hautes sphères, pratiquent à leur encontre un discours toujours lapidaire joint à des actes dénués d'efficacités. D'ailleurs Liebermann ressent pour les actes commis d'une grande bassesse, une haine implacable ; mais un membre de sa famille lui fait comprendre que face à tous les événements dans le monde, on arrivait toujours à la conclusion qu'il fallait pardonner, parce que le pardon est la racine même de la paix.
Je reste sur ma faim, beaucoup de personnages, dont certains survolés, et de situations qui auraient méritées plus d'extensions pour accentuer les effets dramatiques de ce polar. Une lecture malgré tout agréable, sur des sujets lourds que l'on a juste effleurés et dont il en manque la subtile quintessence.
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