Si je te ressemblais, je n'aurais aucune gêne à être le pont entre les autres... Tu sais, ce pont qui permet de rejoindre l'autre bord, de faciliter le contact entre deux mondes. Tu as un pouvoir spécial, celui de lier les gens. (p.64)
Tu as ces yeux brillants de gaieté, cette rougeur aux joues qui respirent l’énergie et... ton rire, Adil, c'est forcément la plus douce des mélodies étant donné qu'elle entraîne celui de n'importe qui.
Mais en réalité, ta voix est le silence. Ta voix est ton sens de l’observation. Ta voix est la vue sourde de ce monde sans réel son qui te tient à cœur.
Je n’avais pas envie de mourir, mais juste d’arrêter de vivre. C’est ça, la nuance. C’est ça, le plus triste.
Peut-être qu’on est tous un peu pareils sur ce point, et qu’on n’est pas si différents que ça. Que l’humain, comme toi et moi, veut juste « faire croire » ce qu’on ne pense pas si fictif que ça.
Il y a toutes sortes d’amitiés : celles où on s’éclate, où on s’épanche, où on se tire vers le bas, où on n’arrive jamais à sortir de notre bulle. Il y a des amis d’enfance, des amis par défaut, des potes 8-17 heures, des camarades qu’on aimerait mieux connaître. La nôtre, d’amitié, elle est attendrissante et soudée.
Pour ma part, j'ai toujours du mal à être moi-même en permanence. J'ai l'impression d'avoir des couches différentes de caractère, qui ne cessent de se superposer quand je rencontre quelqu'un de nouveau. Il y a des facettes qui se contredisent, d'autres qui s'imposent. C'est seulement en apprenant réellement à connaître quelqu'un que je finis par me montrer telle que je suis vraiment. (p.63)
J'aime tes yeux en amande, ton français impeccable et ton petit sourire en réponse aux personnes qui t'associent toujours avec la Chine. Je me doute que même si tu adores tes origines, ce n'est pas l'idéal pour toi d'être assimilé systématiquement à celles-ci avant de l'être toi-même. C'est comme si les autres avaient besoin de te coller cette étiquette. (p.59)
Merci d'ajouter du bleu azur à mon quotidien. (p.44)
Si l'amour était un rouge à lèvres, tu le porterais tout le temps sur ta bouche. (p.31)