Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 4 : L'amant révélé (41)
- V., tu sais que je t'aime comme un frère, pas vrai ?
- Oui.
- Si jamais tu la nourris, je t'arrache la tête.
Les ténèbres ne m'emporteront jamais car tu es là, la lumière de ma vie. Marissa, voilà ce que tu es.
Parce que c'est ce qu'il sera, la lumière et les ténèbres ensembles, deux moitiés ne faisant qu'un.
Tout était bien mignon et étincelait comme un sous-neuf : bouquets de fleurs artificielles accrochés aux portes, paillassons ornés d'un cœur ou de lierre... Des cadres représentant des couchers de soleil aux tons roses et orangés alternaient avec des chiots ébouriffés ou d'innocents chatons.
-Putain, la déco immonde, marmonna Rhage. On se croirait dans un magasin de cartes de vœux...
-C'est encore pire que ça.
« Vishous était encore dans le couloir quand il entendit Butch crier. Il virevolta et revint en courant jusqu’à la salle de bain où il surgit en trombe.
— Quoi ? Qu’est-ce que….
— Je perds mes tifs !
Vishous ouvrit la douche et fronça les sourcils.
— Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu as encore tes cheveux….
— Pas sur la tête, sombre crétin. Regarde mon corps, je perds mes poils ! »
Et maintenant, vivement le mois de février pour le tome 5 ...........
— S’il a été interrogé, il a pu parler. Nous pourrions être compromis.
V. observa son verre et secoua lentement la tête.
— Il mourrait plutôt que de nous trahir, je te le garantis.
Il avala la vodka et sentit l’alcool couler dans sa gorge.
— Il est comme ça, mon ami.
- Avant que tu franchisses tes limites en posant des questions, je t’informe tout de suite que non, je ne peux pas t’aider. C’est une affaire dont je dois rester à l’écart. Toutefois, je te dirai ceci: tu ferais bien de dévoiler la malédiction que tu détestes. En manipulant ce qu’il y a en lui, tu te rapprocheras de la mort comme jamais. Et toi seul peux l’enlever. (Elle esquissa un sourire, comme si elle lisait ses pensées.) Oui, c’est en partie la raison pour laquelle tu as rêvé de lui. Mais il y a une autre explication, que tu trouveras peut-être avec le temps.
- Va-t-il survivre?
- Mets-toi à l’oeuvre, guerrier, ordonna-t-elle d’un ton dur. Tu progresseras davantage vers son sauvetage en agissant, au lieu de m’offenser.
- Attention, fit-il dès qu'il entendit le "Allô" de V. J'arrive.
Il y eut un souffle, comme si Viszs venait de se réveiller.
- Ça m'étonne pas. Mais comment tu viens ?
- Dans la Honda de Sally Forrester.
- Qui c'est, celle-là ?
- Aucune idée. J'ai volé la bagnole.
Sa règle n°1 pour le reste de ses jours serait : ne plus chercher à se définir par le regard des autres. Elle n'avait peut-être pas la moindre idée de qui elle était, mais mieux valait être perdue et en quête que placée dans une case sociale par quelqu'un d'autre.