Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 5 : L'amant délivré (33)
- Bordel, tu n'es pas loin de la canonisation, tu le sais ? Tu es toujours là quand j'ai besoin de toi. Toujours. Même quand je...
- Même quand tu quoi ?
- Tu sais bien ?
- Quoi ?
- Merde. Même quand j'étais amoureux de toi.
Butch plaqua les mains contre sa poitrine.
- Étais ? Étais ? Je ne peux pas croire que tu te sois lassé de moi ! (Il jeta un bras devant ses yeux dan un geste théâtral, digne de Sarah Benhardr.) Tu brises les rêves que j'avais de notre futur.
-Ferme-là, flic.
- Mais je pense... (Butch agita le doigt). Je pense que les hommes ne te plaisent pas plus que les femelles que tu domines. En fin de compte, peu importe qu'il s'agisse d'un mâle ou d'une femelle parce que personne n'a jamais vraiment compté pour toi. A part moi... et ta chirurgienne.
- Les souris et les araignées me font peur. Mais ne vous sentez pas obligé de dégainer votre flingue pour pulvériser le mur si je me trouve nez à nez avec une de ces bestioles, d'accord ? Les pièges à souris et les journaux roulés marchent tout aussi bien. Et puis pas besoin de plâtre pour réparer les dégâts et colmater les trous. Enfin, ce que j'en dis, hein...
Je suis amoureux, pensa-t-il en la regardant avec émerveillement. Je suis fou amoureux.
- Elle... vient... avec... moi.
- Bien. (Le mâle baissa les yeux sur V. et sembla étonné). Quelqu'un est réveillé.
Comme tu dis, pensa V. Et si tu poses un doigt sur elle, je t'arrache un bras avec les dents.
- Bon. Vous allez manger tout seul ou est-ce que vous avez vraiment besoin que je vous aide à tenir votre fourchette et votre couteau?
V. cilla.
Je suis amoureux, pensa-t-il en la regardant avec émerveillement. Je suis fou amoureux.
Et si tu poses un doigt sur elle, je t'arrache un bras avec les dents.
Elle est à moi, pensa V. Pas à toi, A MOI.
-Vous êtes quoi, au juste?
-Vivant, répliqua-t-il; Grâce a vous.