AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de virginielaugeay


Wilder Harlow, adolescent solitaire, arrive à Whistler bay en cet été 1989 pour quelques semaines de vacances. Durant une promenade sur la plage, il y rencontre Nathaniel, un garçon originaire du coin et Harper, une jeune fille passant tous ses étés sur la côte. Vite devenus inséparables, Harper et Nathaniel vont raconter à Wilder les rumeurs qui courent. Une femme noyée quelques années auparavant, dont le corps n'a jamais été retrouvé, hanterait la baie. Ou encore, un homme surnommé le rôdeur s'introduirait la nuit chez les habitants pour photographier les enfants endormis. Lorsqu'une jeune femme de la ville voisine disparait, l'insouciance de l'été s'évanouit et les adolescents vont devoir affronter une sombre réalité.
Quelques années plus tard, Wilder, traumatisé par les événements vécus, entreprends de rédiger ses mémoires afin de tourner la page. Cela suffira t'il à faire taire les démons du passé ?

Convaincue par "La dernière maison avant les bois", c'est avec curiosité que je me suis plongée dans "Mirror bay".
En commençant ma lecture, je pensais que celui-ci serait plus facile à appréhender que le précédent roman de l'autrice, en partant sur un scénario de thriller classique. Que nenni : j'ai été ballotée au grès des courants et des vents, et me suis sentie perdue à plusieurs reprises. En toute confiance, je me suis abandonnée à l'histoire en acceptant de ne pas tout saisir, j'ai enregistré les informations, les détails parsemés ça et là, jusqu'à ce que tout s'éclaire. Même si mon cerveau a frôlé la surchauffe, j'ai passé un très bon moment de lecture.
La psychologie complexe des personnages est extrêmement bien explorée, point commun avec le précédent roman de l'autrice.
Les descriptions de l'environnement font de la nature un personnage à part entière et contribuent grandement à créer l'atmosphère oppressante et mystérieuse de Whistler bay (ou serait-ce Mirror bay ?).

Bémol : quelques longueurs dans le dernier tiers du roman qui ont provoqué une certaine impatience mais dont je peux comprendre l'utilité dans le récit. Aussi, la longueur des chapitres est habituellement assez rédhibitoire pour moi, mais au vu de la construction du roman, je pense qu'il eut été difficile de faire autrement.

Je suis vraiment admirative de la manière dont l'autrice construit ses romans. Elle rend une intrigue complexe assez compréhensible pour peu qu'on lui fasse confiance en se laissant embarquer sans se poser trop de questions.
C'est certain, je ne passerai pas à côté de son prochain roman.

Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}