Citations sur Les caprices de lady Violet (31)
Et la comtesse aurait été proprement scandalisée d'apprendre que Violet composait elle-même des poèmes et qu'elle écrivait aux rédacteurs des magazines des rédacteurs scientifiques. Sous un pseudonyme, bien sûr. Elle avait du culot mais elle n'était pas folle.
Depuis son mariage, Violet était maîtresse chez elle et pouvait faire ce qu'elle voulait sans sa cacher.
– Oh, bon sang, ça ne vous donne pas la migraine, tout ça ? explosa Jeremy. Je ne sais pas comment vous vous y retrouvez. Qui sait que l'autre sait que l'autre sait... Personnellement, je n'arrive plus à suivre.
Lord James resta bouche bée un moment, avant de lâcher :
— Quel fichu salopard !
Violet ne s’offusqua pas de ce langage, communément employé par les méchants dans les romans à sensation. Mais c’était la première fois qu’elle entendait un homme du monde parler ainsi, et elle répéta cette épithète offensante dans sa tête pour la mémoriser, se promettant de l’utiliser plus tard – quand sa mère aurait le dos tourné, évidemment.
C'était si agréable d'être au milieu d'une foule, de lever soudain la tête et de croiser son regard vert qui cherchait le sien. De savoir qu'il serait toujours à ses côtés...
Leur baiser devint fébrile, leurs langues s’emmêlèrent. Avec un petit gémissement, Violet renversa la tête pour lui offrir son cou de cygne. Du bout de la langue, il traça sur sa peau de délicates arabesques. Son sexe palpitait, et il se retint de plaquer son ventre contre le sien pour lui faire sentir l’intensité de son érection.
Violet glissa les doigts dans ses cheveux pour ramener sa bouche sur la sienne. Il se perdit dans le plaisir.
Mais je préfère me disputer avec vous que d'avoir une discussion apaisée avec qui que ce soit d'autre.
— Voulez-vous voir la fin de la pièce avec nous, West ?
— Avec plaisir, ma chère.
Ainsi, Violet passa le reste de la représentation assise entre son mari et son beau-frère, qui se regardaient en chiens de faïence.
En résumé, ce fut une soirée très décevante.
En cinq années de mariage, Violet Audley avait développé de nombreux talents. Hélas, servir le thé selon les règles de l’art n’en faisait toujours pas partie.
— Quel fichu salopard !
Violet ne s’offusqua pas de ce langage, communément employé par les méchants dans les romans à sensation. Mais c’était la première fois qu’elle entendait un homme du monde parler ainsi, et elle répéta cette épithète offensante dans sa tête pour la mémoriser, se promettant de l’utiliser plus tard – quand sa mère aurait le dos tourné, évidemment.
Toutes ces règles compliquées sont nouvelles pour moi, je le crains.
Avait-elle surjoué ? Les traits de lord James s’étaient de nouveau durcis, mais peut-être était-ce dû davantage à ses paroles qu’à ses minauderies.