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Critique de AstraOmina


C'est pleine de curiosité que je suis partie à la découverte de cette nouvelle histoire. J'avais beaucoup entendu parler de cette série dès l'annonce de sa parution en France, et juste le fait qu'Elle Kennedy soit l'une des co-autrice (Erin Watt est le pseudo d'un duo d'auteurs, Jen Frederick et Elle Kennedy) m'a convaincue de découvrir cette nouvelle saga.

Ella est une jeune fille de dix-sept qui survit seule depuis ses quinze ans, depuis que sa mère est décédée. Elle fait tout pour ne pas attirer l'attention des services sociaux, et cumule les petits boulots tout en continuant d'aller au lycée. Son but : avoir son bac puis aller à la fac afin de ne plus jamais avoir à se soucier de ce qu'il y aura dans son assiette plus tard. Mais son projet est mis à mal quand Callum Royal débarque dans sa vie et lui annonce qu'il est son tuteur. Ella va ainsi se retrouver plongée bien malgré elle dans l'univers riche et luxueux des Royal, mais va également devoir composer avec les cinq fils de Callum qui ne sont pas décidé de l'accepter pacifiquement dans leur vie.

Le résumé de cette histoire peut paraitre déjà-vu, mais les deux auteurs ont vraiment réussi à créer une histoire simple mais complètement addictive. Sincèrement, il m'a été impossible de reposer ce roman une fois commencé, et si j'avais eu le second tome sous la main, j'aurais enchainé direct – et fait une belle nuit blanche par la même occasion…

Ella est une héroïne qui m'a beaucoup plu. Elle va débarquer dans un monde où l'argent n'est pas un problème mais ne va pas perdre ses valeurs pour autant. Elle aurait pu se contenter de profiter de tout cela, mais va chercher malgré tout à ne pas oublier qui elle est, à ne pas s'oublier face à tout ce faste. Et c'est ce que j'ai vraiment aimé avec elle, elle garde les pieds sur terre, ne choisit pas la facilité et va se battre pour ses principes, sa morale.

Les frères Royal ne sont pas en reste. Tous se dévoilent petit à petit et, plus on en apprend sur eux, plus le lecteur est intrigué par cette fratrie. J'ai aimé les liens qui soudent ces cinq frangins les uns aux autres et, malgré leurs fêlures, c'est typiquement le genre de fratrie que j'aime retrouver : soudée, inséparable, et complice.

Bien évidemment, certains frères se démarquent des autres, notamment Reed et Easton. J'ai bien plus apprécié le second que le premier. Easton est en effet une jeune homme en construction qui n'a plus de repère, et j'ai trouvé très touchante la façon dont sa relation se construit avec Ella. A l'inverse, Reed m'a moins fait vibrer. Malgré ses explications, j'ai trouvé qu'il soufflait un peu trop le froid et le chaud. Bref, je ne sais pas sur quel pied danser avec lui, et j'espère que la suite de la série me permettra de le comprendre davantage.

Pour conclure : Dès les premières pages de la Princesse de papier, je savais que j'allais aimer cette lecture. Et cela n'a effectivement pas loupé. La plume des deux auteurs est simple mais très addictive et elle nous offre une histoire dans laquelle je suis immédiatement rentrée. Alors, certes le récit est très prévisible, mais les personnages restent très attachants, et je n'ai tout simplement pas vu les pages défiler. En somme, un premier tome qui reprend les codes marquant de la new romance dans un style sans fioriture ni chichi, et qui nous transporte dès les premières lignes. J'ai déjà hâte d'en découvrir la suite, surtout après une fin aussi frustrante !
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