Nous sommes après la dernière guerre mondiale et l'Ordre Noir continue de sévir. C'est du moins ce que nous rapporte
Patrick Weber dans Les
Cathares (
Timée Editions, 2008). Un Ordre Noir qui se manifeste par une « survivance » de l'Ahnenerbe, bien décidée à revendiquer l'héritage des ancêtres. En l'occurrence, dans ce roman, celui des
cathares et de leur trésor maudit. le roman met en scène un jeune professeur de Rouen,
Pierre le Bihan, qui a perdu son épouse dans la débâcle meurtrière de 1945. Et qui se lance à corps perdu sur les pas d'
Otto Rahn, afin de couper l'herbe sous le pied aux nostalgiques de l'enfer. L'action se déroule principalement en Ariège, entre Ussat-les-Bains et Montségur. Les traces du chercheur allemand sont encore fraîches, un chercheur conforme à la légende, érudit, sympathique et maladroit. Il faudra beaucoup d'astuce et de persévérance pour permettre à le Bihan de mettre la main sur les archives de notre Indiana Jones, et notamment sur les croquis de gravures (effacées par
Otto Rahn) relevés dans une grotte de la région. Des croquis bien évidemment réalisés par les quatre survivants au massacre de Montségur et révélant un terrifiant secret. Point de « bloodlline » dans cette révélation qui renouvelle efficacement les thèmes de théo-fiction !
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