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Critique de belette2911


Le résumé du livre m'avait attiré irrémédiablement… et puis, c'était un Gallmeister et jusqu'à présent, je n'avais jamais été déçue par un Gallmeister. Oh, il y en a eu qui m'ont moins plu que d'autres, mais déçue, "moi jamais !".

Je vous présente donc le patient zéro… Celui qui est le premier à me décevoir grandement, alors que je misais beaucoup sur lui.

Première surprise, ce n'est pas un roman, mais un recueil de nouvelles qui se croisent, un roman choral, un peu à la manière de "Chienne de vie" de Franck Bill ou de "Les loups à leur porte" de Jeremy Fel.

Alors que j'avais eu un coup de coeur pour ces deux précités et trouvé leur construction super bien foutue, et bien ici, je l'ai trouvée brouillonne.

Composé de 18 histoires qui se croisent et s'entremêlent, ce roman choral qui avait tout d'un grand, est assez difficile à appréhender. Pourtant, j'y étais entrée avec un sourire béat car la première histoire m'avait plu.

Et puis, j'ai pas capté le comment du pourquoi de la seconde, et ensuite, j'ai perdu pied, je me suis perdue et j'ai balancé le roman avant la fin… Oui, je l'ai abandonné !

Râlant car il avait vraiment tout pour me plaire, d'ailleurs, voyez le menu : des personnages bien typés; des points de vue différents qui restituent bien la triste réalité de l'Arkansas (la patrie de Bill Clinton); un côté rural prononcé; des personnages durement touchés par la crise économique et qui font face, comme ils peuvent, au chômage et à tout son cortège de misères; de la violence qui vire au drame sordide; sans oublier des braquages, des cambriolages et des trafics de drogue en tout genre.

Un roman noir, un "rural noir" avec sa population qui s'enfonce dans la désillusion puisqu'ils n'ont aucun perspective d'avenir agréable. Et s'ils en avaient un peu, le guerre en Irak leur a pris des fils qui s'étaient engagés.

Le personnage pivot de ce roman choral est Roy Allison. La vie n'est pas rose non plus pour lui car le choupinet a tué ses parents lors d'un accident de la route alors qu'il avait consommé de la drogue.

Son passé est comme un cancer qui ne veut pas le lâcher. Difficile de trouver un job quand on lance à la gueule que vous êtes responsable de la mort de vos parents.

Alors comment cela se fesse-t-il qu'avec d'aussi bons ingrédients et une bonne mise en scène des 18 chapitres, on arrive à un désastre pareil dans mon ressenti de lecture et un abandon sur l'autoroute de la lecture ?

La narration confuse, tout simplement ! J'ai eu de la peine à trouver mon chemin dans ces 18 chapitres, eu du mal à trouver la sortie du labyrinthe de l'intrigue.

Et plus j'avançais dans ma lecture, et plus ma confusion augmentait à chaque fois que je tournais un page, rendant ma lecture tellement laborieuse que j'ai baissé les bras et écouté la petite voix dans ma tête qui m'incitait à abandonner purement et simplement ma lecture.

Dommage, il y avait de la qualité dans l'écriture, de la profondeur dans certaines histoires, des personnages et des paragraphes qui reflétaient bien le marasme économique de l'Arkansas mais le tout était mal cuisiné et le plat final est un roman choral qui m'a déçu.

Fallait bien que ça arrive un jour, mais cela ne m'empêchera pas de continuer de lire ou de me jeter sur les romans publiés chez Gallmeister, et ce, quelque soit la collection.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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