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Critique de Meygisan


J'ai lu le premier tome de ce cycle il y a de cela maintenant 6 ans et les tomes suivants attendent depuis tout ce temps, bien gentiment sur une étagère.
Et bien à ma grande surprise, je n'ai rien perdu du récit original; dès la lecture des premières pages, puis des premiers chapitres, je n'ai eu aucun mal à m'imerger de nouveau dans ce formidable univers que nous propose Brent Weeks. Je renoue aisément avec les personnages, le principal comme les secondaires et je ne ressens aucune lacune. Les 6 années qui me séparent du premier tome n'ont ainsi dire pas existé... je ne saurais dire s'il s'agit là d'un bon point pour le roman mais j'ose l'espérer tout de même...
Ce sont avant tout les personnages qui m'ont permis de renouer avec l'univers de Kylar Stern. J'ai simplement été surpris par le vocabulaire parfois grossier de l'auteur, point que j'avais oublié ou qui ne m'avait pas marqué à l'époque. J'avoue avoir été déstabilisé ( et même déçu) car je trouve que les écarts de vocabulaire ne sont pas toujours cohérents et crééent une sorte de distance avec le récit. Pour être plus clair, je pense que les grossièretés employés par l'auteur sont en complet décalage avec son style. Et pourtant au fil de ma lecture, je constate que je finis par m'y faire, ce type de langage étant "réservé" à un certain type de personnages, voire même à certains personnages, et figurant même leur caractérisation. Je pense à Kylar et Vi en tête. Je disais que les personnages m'avaient permis de renouer avec l'histoire car, dans ce tome, Brent Weeks met l'accent sur ses personnages. Ils les caractérisent et les développent de manière remarquable, à la fois sur le plan purement personnel ( leur personnalité, leur histoire...) mais également dans leurs intéractions, et ce, jusqu'à les rendre complètement attachants, intéressants, fascinants. Certains rôles secondaires acquièrent même un statut important et deviennent indispensables au récit. La palme revient à Kylar, Vi, Jarl, Logan Gyre et même Térah Graesin. C'est limite sin on finit par s'attacher plus à leurs destins qu'au récit lui même.
Pourtant celui ci ne manque pas d'intérêt, loin s'en faut. Brent Weeks développe son univers avec brio et maîtrise. La mythologie autour de l'Ange de la nuit est toujours plus dense et riche et on ne s'ennuie jamais à découvrir tous les secrets, toujours plus passionnants des Pisse culottes. le rythme imposé par le chapitrage permet également de renouveler l'intérêt du lecteur, au delà même du contenu de l'histoire, qui même si elle est dense, reste tout de même relativement simple et donc facilement pregnante. On ne se perd jamais, on n'est pas laissé en rade, la prestance des personnages à elle seule suffit à capter et garder l'intérêt du lecteur, ce qui en dit long sur la talent de Brent Weeks, qui a compris qu'une histoire se construit sur des personnages et non l'inverse.
Autre point positif de ce tome 2, les quelques 700 pages de ce bouquin se lisent sans qu'on n'éprouve jamais de lassitude ou d'ennui, et finalement on ne les sens pas passé.
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