AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 77 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les cafards n'ont pas de roi mais un chef : Nombres qui se nomme ainsi car il est né dans le livre des Saintes Ecritures, en effet chaque cafard de sa colonie porte le prénom/le nom d'un livre ou il est né ! Ils logent dans la bibliothèque d'Ira, jeune avocat juif de New York, mais ils ont un gros problème car sa copine " La gitane " est partie en claquant la porte : elle était un cordon bleu à la propreté douteuse : ce qui leur permettait de vivre de ses déchets, cartons..hélas, c'est Ruth qui vient s'installer : elle est maniaque, adepte du tupperware et fait aménager la cuisine d'Ira de façon fonctionnelle et hermétique !
C'est bientôt la famine pour ces blattes, et Nombres décide avec les siens : Bismarck, Kotex et les nymphes de semer la zizanie dans le couple en attirant la belle voisine Elizabeth dans les bras d'Ira pour qu'il se débarrasse de Ruth ! Tous les moyens sont bons, ingénieux mais certains d'entre eux succombent : comme Rosa Luxembourg qui est mangée avec le bol de céréales ou elle est tombée, ou Maïté qui" pète les plombs" après avoir gouté au paprika . Mais ce sont des dommages collatéraux et rien n'arrête Nombres qui va même faire une visite de l'intimité d'Elizabeth puis de celle de Ruth pour vérifier la puissance de leurs phéromones et, fornicateur invétéré : il " bande " et arrive à jouir !!!
Il va suivre Rufus : un grand noir qui vend de la cocaïne, qui approvisionne Ira depuis que la gitane lui a fait découvrir la drogue. Installé dans sa chevelure crépue, il a l'occasion de rencontrer tous les loubards que Rufus fréquente, mais à un moment il va être obligé de filer dans les égouts pour rentrer chez lui ( chez Ira ) parmi les excréments, les déchets, les rats, un foetus ...Les choses ont changé : Exodus se prend pour Moïse et veut entrainer la colonie vers la terre promise, Bismarck se meurt et il est obligé de le manger pour se libérer du Motel des Cafards ou il s'est fait ( bêtement ) coincer ! A suivre ) ) )
Le roman que nous propose de Daniel Evan Weiss sous la plume du cafard Nombres est très drôle, scatologique voire parfois obscène mais par l'intermédiaire de ces blattes : il nous montre la société new-yorkaise avec ses problèmes de racisme religieux et ethnique, la corruption de la justice, la drogue, les dealers !
L.C thématique de Mai 2022 : un animal dans le titre .
Commenter  J’apprécie          151
Je me souviens du succès de ce livre lors de sa parution en 1997. L'idée originale de se glisser dans la carapace d'un cafard avait défrayé la chronique et créé un succès littéraire mérité.
Commenter  J’apprécie          40
Une colonie de cafards vit heureuse dans la bibliothèque d'un avocat juif new-yorkais ,Ira,quand la compagne gitane de celui-ci décide de le quitter.Sa cuisine abondante et invasive ravissait la colonie.Ruth,la nouvelle compagne d'Ira va contrarier la colonie en proposant de refaire toute la cuisine et ainsi rendre hermétiques les placards et tous les accès qui permettait à la colonie de se sustenter.Minée par la faim,la colonie va se mettre en ordre de bataille pour évincer l'intruse.
Commenter  J’apprécie          30
un cafard, des cafards, nés dans un appartement, et bien nourris par les locataires.
une histoire banale si ces cafards n'étaient pas nés en se nourrissant littéralement de livres et en ingurgitant les mots et leurs sens...
des cafards pensant... qui après des jours/mois de bondance voient avec crainte déménager l'épouse peu soigneuse qui mettait leur repas à disposition.

et c'est à ce moment que tout s'accélère....

un roman drôle et critique de la bourgeoisie , de certains comportements typiquement humains...
un regard différent même si l'intelligence fine de certaines de ces blattes laisse perplexe ...

Plaisant et rafraîchissant, atypique... pas passionnant mais Loin d'être ennuyant !,
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman appartient indéniablement au genre de la satire, et plus particulièrement de la satire dite noire. L'intrigue se déroule dans un appartement new-yorkais infesté de cafards qui interagissent avec les humains qui l'occupent. le livre est connu pour son approche originale à hauteur de cafard et son humour noir.
Les cafards y sont effectivement dépeints de manière anthropomorphique, avec des personnalités et des motivations propres, souvent plus complexes et "honorables" que celles des humains qu'ils observent. Cela crée un contraste ironique entre les deux espèces, qui souligne un grand nombre de faiblesses et de travers humains. Ce roman nous invite à réfléchir sur la condition humaine à travers le prisme inattendu d'une colonie de cafards, qui nous devient finalement plus sympathique que notre propre espèce.

Je recommande vivement ce livre aux amateurs de métaphores grotesques et de critiques acerbes. Vous prendrez un malin plaisir à découvrir les cogitations tortueuses et tourmentées de Weiss sur la nature humaine, la société, mais aussi leur histoire. En effet, certains passages font sûrement allusion à la condition juive. L'auteur étant lui-même juif, on peut percevoir des résonances historiques dans les péripéties vécues par les cafards. Par exemple, la nouvelle compagne de Sam, Ruth - qui signifie d'ailleurs "compagne" en hébreu - est extrêmement méticuleuse en matière de propreté, ce qui menace l'existence des cafards. Affamés, certains d'entre eux perdent leur sens du camouflage, entraînant une extermination de masse qui rappelle certains événements tragiques de notre histoire contemporaine.
Commenter  J’apprécie          00

Autres livres de Daniel Evan Weiss (2) Voir plus

Lecteurs (179) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20293 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}