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Critique de Les_lectures_de_Cath
"La guerre des mondes" de H.G. Wells, ici dans l'édition Pocket Classiques. Il était depuis un moment dans ma PAL, classique culte de la science-fiction et même carrément un des ouvrages fondateurs du genre.
Imaginez une petite ville dans la campagne anglaise de la fin du XIXe siècle. Imaginez le narrateur, un anglais certain de sa place dominante dans le monde, persuadé d'être le représentant de l'espèce la plus intelligente qui soit et convaincu de vivre dans une société de bon ton où sa sécurité est totale.
Et maintenant, voilà que s'écrase sur terre un objet, un cylindre dont on devine qu'il arrive de Mars? Et de ce cylindre sortent des créatures à l'aspect atroce mais qui paraissent dans un premier temps inoffensives, jusqu'au moment où elles projettent un rayon vert mortel, tuant les humains qui auraient l'audace d'approcher.
Voilà le pitch et voilà le début de l'histoire où Wells nous transporte avec brio, nous faisant vivre dans un premier temps le déni des habitants, qui refusent de reconnaître la menace ("Don't look up" n'a finalement rien inventé), ensuite la panique, le sentiment d'impuissance devant des évènements totalement subi, où l'être humain ne pourra rien faire pour se préserver et enfin, le soulagement devant la catastrophe évitée, soulagement bien amer et si peu réconfortant, tant il est subi lui aussi.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, le narrateur partage ses émotions et son vécu avec le désir d'être compris et de partager cette expérience qui a remis en question toutes les bases de son existence. Un excellent roman.
Imaginez une petite ville dans la campagne anglaise de la fin du XIXe siècle. Imaginez le narrateur, un anglais certain de sa place dominante dans le monde, persuadé d'être le représentant de l'espèce la plus intelligente qui soit et convaincu de vivre dans une société de bon ton où sa sécurité est totale.
Et maintenant, voilà que s'écrase sur terre un objet, un cylindre dont on devine qu'il arrive de Mars? Et de ce cylindre sortent des créatures à l'aspect atroce mais qui paraissent dans un premier temps inoffensives, jusqu'au moment où elles projettent un rayon vert mortel, tuant les humains qui auraient l'audace d'approcher.
Voilà le pitch et voilà le début de l'histoire où Wells nous transporte avec brio, nous faisant vivre dans un premier temps le déni des habitants, qui refusent de reconnaître la menace ("Don't look up" n'a finalement rien inventé), ensuite la panique, le sentiment d'impuissance devant des évènements totalement subi, où l'être humain ne pourra rien faire pour se préserver et enfin, le soulagement devant la catastrophe évitée, soulagement bien amer et si peu réconfortant, tant il est subi lui aussi.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, le narrateur partage ses émotions et son vécu avec le désir d'être compris et de partager cette expérience qui a remis en question toutes les bases de son existence. Un excellent roman.
