Mieux vaut avoir aimé et perdu que n'avoir jamais aimé. (p171)
-Je vais me tirer d'ici , annonçai-je.
Mason haussa les épaules .
-C'est ce que tout le monde dit , rétorqua-t-il .
- je commençais à croire que tu t' étais enfui.
- je l'aurais peut-être fait si les portes pouvaient s'ouvrir
Ma dernière famille en date étaient les Coles. Mr Coles était propriétaire d’une station-service, et dès le jour de mon arrivée, je m’étais retrouvé derrière le comptoir. Au début, c’était seulement en fin d’après-midi, mais bientôt j’y avais passé mes samedis et mes dimanches, parfois même le matin avant d’aller en cours. J’avais manqué tous les tests qui m’auraient donné une chance d’entrer dans l’équipe de foot. Je ne pouvais jamais aller à des fêtes, auxquelles je n’étais d’ailleurs pas invité. Quand j’avais demandé à être payé pour mon travail, Mr Coles m’avait répondu qu’étant de la famille, je ne devais pas m’attendre à une rémunération.
- Nous ne demandons rien en échange de l’aide que nous t’apportons, avait-il déclaré.
On est comme des rats en cage ici... Des rats en cage