Dans
La boîte de Pandore,
Bernard Werber plonge dans les trésors enfouis de notre mémoire, nous proposant un voyage surprenant dans les vies antérieures. Faut-il être spirituel et avoir la foi en cette théorie de la réincarnation pour lire
la boîte de Pandore? Je dirai que non car
Werber ne prend pas le parti de la polémique ni de la voix spirituelle ici. Bien dommage selon moi. J'aurai préféré une histoire bien plus tranchée sur ces vies antérieures qui peuvent avoir, selon moi, bien des conséquences sur notre vie actuelle. Phobies, toc, peurs, addictions, peut-être faut-il y chercher un sens loin dans notre inconscient.
René Toledano, 32 ans, professeur d'histoire est invité sur le plateau de
la boîte de Pandore, un spectacle d'hypnose pour régaler les spectateurs.
Opale, l'animatrice le fait alors descendre dans les couloirs de son inconscient. Devant lui, une série de portes numérotées, correspondant au nombre de vies antérieures vécues de René. le voyant rouge s'allume sur l'une d'elles. René s'y engouffre et rejoint un moment crucial d'une de ses anciennes vies. En transe, il ressort de cette expérience traumatisé et perturbé.
C'est le début des complications pour René mais aussi des révélations sur les conséquences de cette vie sur sa vie actuelle. René n'est pas en reste et poursuivra l'exploration de ses vies antérieures.
On découvre ici de multiples sujets en rapport avec la mémoire: la maladie d'Alhzeimer dont en souffre le père de René, la manipulation, les souvenirs, le sommeil. Mais aussi d'autres thèmes abordés : l'histoire par exemple. René étant professeur d'histoire, tout tourne ici autour de ce thème ainsi qu'autour de l'éducation et l'enseignement. La philosophie et la mythologie grecque ont aussi la part belle dans ce roman.
Un roman de science-fiction un peu trop rocambolesque à mon goût qui m'a semblé aller un peu trop dans tous les sens. Une histoire qui ne régalera pas les fervents partisans de la réincarnation et de la spiritualité mais dépaysera les lecteurs avides de sensationnel.
Je ne me défais pas de mon affection pour
l'Empire des anges qui restera selon moi, le meilleur roman de
B. Werber.