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Pentalogie du ciel : Cycle des a... tome 2 sur 2
EAN : 9782253152071
442 pages
Le Livre de Poche (20/12/2001)
3.93/5   3574 notes
Résumé :
Que pensent les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Qu'attendent-ils de l'humanité en général ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un accident d'avion percutant un immeuble) a passé avec succès l'épreuve de la « pesée des âmes », il a accédé au royaume des anges. Mais passé le premier émerveillement, il découvre l'ampleur de la tâche. Le voilà chargé de trois mortels, qu'il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (153) Voir plus Ajouter une critique
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sur 3574 notes
Avons-nous un ange gardien ?
Chacun a son avis sur le sujet. En tous cas, Bernard Werber a décidé de nous faire connaître l'activité et les interrogations de ceux qu'ils connaît.
Ces anges, arrivant après un ultime accident terrestre dans leur nouvel environnement se voient confier une mission : s'occuper de trois humains quelque-part sur terre et tenter de les faire évoluer afin de les conduire dans de prochaines vies à des niveaux supérieurs de réalisation.
Dans un autre registre (En profondeur comme en type d'écriture) on pense aux représentations du ciel de Dante Alighieri.
La tâche n'est pas simple car chaque humain garde son libre-arbitre et les moyens d'action des anges sont très indirects.

En fait, à travers ces aventures mouvementées et amusantes, c'est l'occasion pour l'auteur de nous parler de destins individuels qui vont plus ou moins se croiser, se rencontrer.
Est-ce le destin, l'au-delà ou les conséquences de nos actes qui pilotent nos vies.

Tout cela nous amuse et nous fait passer un bon moment. Mais c'est aussi l'occasion, pour ceux qui le souhaitent de nous poser quelques questions.
Les anges nous conduiraient-ils à une certaine forme de philosophie ?
En tous cas, Bernard Werber nous transmet une sorte de leçon : Pour évoluer, il faut changer de plan, sortir du cadre.
Cela me rappelle une maxime de ma jeunesse : Quand on fait ce que l'on a toujours fait, on obtient ce que l'on a toujours obtenu.

Ce livre offre un moment de lecture agréable et qui laisse un bon souvenir. A essayer !
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Ma première incursion dans le monde de Bernard Werber.
Qu'y a-t-il après la mort ?
Michael Pinson va le découvrir après qu'un avion soit venu s'écraser sur son appartement....
Son âme se retrouve donc condamné, puis graciée grâce à l'intervention de ce cher Emile Zola... oui, oui, vous avez bien lu... Et des personnages célèbres, Pinson va en croiser quelques uns, faisant même un bout de chemin avec la belle Marylin... excusez du peu...
Le voici donc transformé en ange gardien, pas de Joséphine intervenant physiquement dans le destin des trois humains qu'il est chargé d'escorter au cours de leur vie, juste quelques coup de pouce. Enfin, pas que... parce que notre quidam, dans sa quête de connaître l'au-delà et ses mystères, en oublie parfois sa mission.
Werber nous entraine dans une histoire entre réel (la vie sur terre) et le fantastique (le sort de nos âmes).
A travers son personnage singulier et ses différentes rencontres, il nous donne sa vision de l'après, du monde, ou, des mondes, qui nous attendent.
Pas d'intervention divine dans son récit où l'humour n'est pas absent.
Dans un style qui m'a parfois dérouté, où quelques définitions extraites de l'encyclopédie du mystérieux Edmond Wells, et quelques interview micro-trottoir, viennent parfois hacher et perturber la narration.
J'ai malgré tout passé un bon moment à la lecture de ce roman et à la découverte de cet auteur.
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Pour un premier roman de Werber, mon Ange Gardien a été bien inspiré de me suggérer celui-là ! :o)

Werber... Cet écrivain qui, en prenant un bain, imagina un Paradis semblable au vortex qui s'écoule doucement à travers le fond de sa baignoire, aspirant les Âmes telles de jolies bulles de savon... Werber, ce poète stellaire... cet Archimède des Temps Modernes ! Heu... Ok... Je m'emporte un peu, là :o)

Un livre rempli de symbolique, de spiritualité et d'une bonne dose d'imagination... Et pourtant rien ne paraît vraiment incohérent dans ce roman, c'est ce qui fait la magie de ce livre... Ce monde imaginaire, Werber le transcrit si magnifiquement à travers ses Sept Cieux, son Lac des Conceptions, sa Foret turquoise, sa Porte d'Emeraude et ses Sphères du Destin, qu'on se plait à l'imaginer tel quel pour le jour où la Grande Faucheuse viendra nous emporter.

Pas besoin d'être un accro de la spiritualité ou d'être Le Dalaï Lama pour lire Werber. Ce livre est émouvant pour qui veut y croire un tant soit peu, ou simplement curieux de ce qui lui pourrait lui arriver dans l'Au-delà.

On y découvre la vie de Michael.. ou plutôt sa mort. Un peu rude, la sienne... Tout le monde n'a pas la chance de se prendre un Boeing 747 dans la figure le jour du grand départ !

On y découvre l'émouvant voyage des Âmes qui quittent leurs enveloppes charnelles pour s'élever vers les sept cieux, chacun avec sa propre symbolique, et rejoindre, enfin, ce Paradis...

Enfin ? Que nenni ! La tâche sera bien plus ardue que ça... C'est que ça se mérite de monter en grade et de devenir un Ange !



J'aurais aimé que Werber appelle son livre La Part des Anges... La part des Anges, c'est cette petite part d'alcool qui s'évapore et s'échappe inéluctablement d'un fût lors de sa phase de vieillissement...

Avec ce titre, tout aurait été parfait...

Merci à mon Ange Gardien...
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Merci au pique-nique Babelio de Lyon de m'avoir permis de piocher ce livre offert par Ludolili.
J'ai passé un assez agréable moment à lire ces élucubrations sur les anges qui guident les humains - ou serait-ce le contraire ? Deux des explorateurs des Thanatonautes et différents autres personnages deviennent des anges chargés d'âmes humaines mais désireux aussi d'en savoir plus sur leur nouvel univers.
C'est une lecture sans prise de tête et surtout pleine d'humour (à prendre au second degré) qui convient pour des vacances.
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Après avoir exploré en détail le continent des morts, Michael meurt à son tour : la direction du paradis a peu apprécié qu'il divulgue toutes ses explorations au grand public, ce qui a conduit à un chaos total sur la planète. Michael choisit de devenir ange : il reçoit en charge trois âmes, et son but est d'en amener au moins une au dessus de la barre des 600 points, qui fera accéder l'âme au niveau supérieur également.

Il apprendra son travail d'ange gardien auprès d'Edmond Wells, qui lui donnera toutes les ficelles du métier : système du bâton et de la carotte, communication via les chats et les médiums, signes soigneusement disposés, … Parfois, lassé du manque d'ambition angesque de ses protégés, il rejoindra ses anciens amis pour explorer l'univers.

Dans la suite des Thanatonautes, Werber crée un univers original, en mélangeant religions, superstitions, surnaturel, … pour créer une image du paradis très studieuse et assez éloignée du repos éternel empli de jouissances.

Toutefois, comme dans presque tous les livres de cet auteur, il y a des défauts d'écriture importants qui douchent mon enthousiasme. le premier est le manque de cohérence entre les Thanatonautes et ce tome-ci : l'auteur est déjà obligé de réécrire le dernier chapitre des Thanatonautes pour retrouver une base propre pour l'Empire des Anges. Il y a aussi beaucoup de petits détails qui ne collent pas avec le tome précédent : par exemple, le compteur des points, qui pouvait être négatif avant, ne peut qu'augmenter ici.

C'est un peu dommage, car il y a beaucoup de bonnes idées, mais on a l'impression que tout a été écrit dans la précipitation.
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Citations et extraits (123) Voir plus Ajouter une citation
"Pour connaître la valeur d'une année, interroge l'étudiant qui a raté son examen.

Pour connaître la valeur d'un mois, interroge la mère qui a mis au monde un enfant prématurément.

Pour connaître la valeur d'une heure, interroge l'amoureux qui attend son rendez-vous.

Pour connaître la valeur d'une minute, interroge l'homme pressé qui vient de rater son bus.

Pour connaître la valeur d'une seconde, interroge celui qui a perdu un être cher dans un accident de voiture.

Pour connaître la valeur d'un millième de seconde interroge le médaillé d'une finale olympique."
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" DE L'IMPORTANCE DE PORTER LE DEUIL : De nos jours, le deuil tend à disparaître. Après un décès, les familles s'empressent de reprendre de plus en plus tôt leurs activités habituelles.
La disparition d'un être cher tend à devenir un élément de moins en moins grave. La couleur noire a perdu ses prérogatives de couleur du deuil par excellence. Les stylistes l'ont mise à la mode en raison de ses vertus amincissantes donc chics.
[...]
Et il n'y a pas que les décès. Il y a aussi les "événements de fin" : quitter un travail, quitter une compagne, quitte un lieu de vie.
Le deuil constitue dans ces cas une formalité que beaucoup estiment inutile et qui pourtant ne l'est pas. Il importe de marquer les étapes.
Chacun peut inventer ses propres rituels de deuil. Cela peut aller du plus simple : se raser la moustache, changer de coiffure, de style d'habillement, au plus fou : faire une grande fête, s'enivrer à en perdre la tête, sauter en parachute...
Lorsque le deuil est mal accompli, la gêne persiste comme une racine de mauvaise herbe mal arrachée.
Peut-être faudrait-il enseigner l'importance du deuil à l'école. Cela épargnerait sans doute à beaucoup, plus tard, des années de tourment."
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« Pour connaître la valeur d’une année, interroge l’étudiant qui a raté son examen.
Pour connaître la valeur d’un mois, interroge la mère qui a mis au monde un enfant prématurément.
Pour connaître la valeur d’une semaine, interroge l’éditeur d’une revue hebdomadaire.
Pour connaître la valeur d’une heure, interroge l’amoureux qui attend son rendez-vous.
Pour connaître la valeur d’une minute, interroge l’homme pressé qui vient de rater son bus.
Pour connaître la valeur d’une seconde, interroge celui qui a perdu un être cher dans un accident de voiture.
Pour connaître la valeur d’un millième de seconde, interroge le médaillé d’argent d’une finale olympique. »

Et, facétieux, mon mentor ajoute :
- Pour connaître la valeur d’une destinée humaine, interroge ton ange instructeur. Nous ne nous attachons pas aux menues circonstances, à tous ces instants anodins de la vie de nos clients. Nous nous précipitons directement sur les moments importants et les choix déterminants.

Edmond Wells s’éloigne. Il a d’autres anges débutants à instruire.

Je reste là, fasciné, à contempler dans les reflets du lac des Conceptions les milliers de couples occupés à faire l’amour, la prochaine humanité en passe d’être conçue. J’ai envie de les encourager car plus ils prendront du plaisir dans ces conceptions, plus je devine qu’elles seront réussies.
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Chaque année des millions d'êtres humains naissent sur terre. Ils transforment des tonnes de viandes, de fruits et de légumes en tonnes d'excréments. Ils s'agitent, ils se reproduisent puis ils meurent. Ça n'a rien d'extraordinaire mais là réside le sens de notre existence : Naître. Manger. S'agiter. Se reproduire. Crever.
Entre-temps on a l'impression d'être important parce qu'on fait du bruit avec notre bouche, des mouvements avec nos jambes et nos bras. Moi je dis : nous sommes peu de chose et nous sommes amenés à devenir pourriture puis poussière.
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ENCYCLOPÉDIE

QUESTION DE LANGUE : La langue que nous utilisons influe sur notre manière de penser. Par exemple, le français, en multipliant les synonymes et les mots à double sens, autorise des nuances très utiles en matière de diplomatie. Le japonais, où l’intonation d’un mot en détermine le sens, exige une attention permanente quant aux émotions de ceux qui s’expriment. Qu’il y ait, de surcroît, dans la langue nippone plusieurs niveaux de politesse contraint les interlocuteurs à situer d’emblée leur place dans la hiérarchie sociale. Une langue contient non seulement une forme d’éducation, de culture, mais aussi des éléments constitutifs d’une société : gestion des émotions, code de politesse. Dans une langue, la quantité de synonymes aux mots « aimer », « toi », « bonheur », « guerre », « ennemi », « devoir », « nature » est révélatrice des valeurs d’une nation.
Aussi faut-il savoir qu’on ne pourra pas faire de révolution sans commencer par changer la langue et le vocabulaire anciens. Car ce sont eux qui préparent ou ne préparent pas les esprits à un changement de mentalité.

Edmond Wells
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, tome IV
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Vidéo de Bernard Werber
Bernard Werber partage la façon dont il a apprit à écrire : en étudiant les autres auteurs.
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