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Critique de ladesiderienne


Si vous êtes passionné d'Histoire, si l'étude et l'interaction des diverses religions entre elles ne vous effraient pas, si les voyages dans le temps ne vous donnent pas le tournis, si vous êtes très préoccupé par l'écologie et de ce fait, par la survie de notre planète, si enfin philosophiquement parlant, vous vous posez la question : "connaître le futur influence-t-il le futur ?" alors sans aucun doute, le nouveau roman de Bernard Werber est fait pour vous. Peut-être tout de même avec le préalable d'avoir déjà lu quelques titres de l'auteur et donc de connaître un peu le "style Werber".

Totalement fan de l'auteur à ces débuts, j'avais depuis été souvent déçue par ses romans. Pour moi, rien n'avait égalé sa trilogie des "Fourmis". Un nouveau scénario sur le thème des insectes, une quatrième de couverture qui donne vraiment envie (je suis au taquet dès qu'on évoque le mystère des Templiers) et me voilà emballée à l'idée de découvrir "La prophétie des abeilles". Je ne ferai pas l'effort de résumer l'histoire mais sachez que vous allez embarquer pour un (très) long voyage, (à la louche) entre 1400 ans avant Jésus-Christ jusqu'en 2101. A l'atterrissage, mon ressenti est partagé, j'ai été par moment totalement absorbée par cette quête à travers le passé dans l'espoir de sauver le futur. L'étendue des recherches de l'auteur et les efforts pour tenter de vulgariser toutes ses connaissances m'ont laissée sans voix. Et pourtant, je dois avouer que parfois, notamment lors de la lecture des "Mnemos" où l'auteur résume l'Histoire du monde depuis la nuit des temps, j'ai décroché. Ce mélange de genres, anticipation, historique, ésotérique est intéressant, instructif (je découvre par exemple l'ordre des chevaliers Teutoniques) mais sur presque 600 pages, c'est parfois un peu indigeste. Dommage qu'à vouloir bien faire, parfois on en fasse un poil trop ! La fin est optimiste, peut-être un brin utopiste.

Ne vous attendez donc pas à être plongé à l'intérieur de la ruche comme vous l'avez été au coeur de la fourmilière si vous avez lu "Les fourmis". J'accorde un 14/20 à ce roman, malgré certaines lourdeurs, car, entre des allers dans le futur et des retours dans le passé, il traite d'un problème bien actuel : comment endiguer la disparition progressive de nos abeilles qui signifierait à plus ou moins brève échéance la fin de notre humanité.
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