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Critique de AlexandreAllamanche
Que n'ai-je passer d'heures, enfant, allongé sur cette descente en ciment entre la maison et l'abri des voitures, descente marquée sur sa partie haute d'une fente au fond de laquelle une reine lasius niger avait établi sa colonie.
Mon incapacité à plonger dans les arcanes de cette cité souterraine m'a sans doute poussé à écraser plusieurs dizaines de ces malheureuses, mais bien vite, je troquais ma frustration par une curiosité qui me vit poser à proximité des entrées des miettes de pain, des gouttes de sirop à la fraise ou encore des mouches. Je restai ensuite là à regarder les besogneuses ouvrières se remplir l'abdomen de sucre, et transporter le pain et les insectes dans leur demeure après des efforts qui feraient bondir n'importe quel syndicaliste.
Et bien après lecture de ce roman, force m'est d'admettre que j'ai retrouvé cette excitation presque mystique de côtoyer ces êtres qui comme l'Homme sont parvenus à occuper des territoires divers et variés sous toutes les latitudes.
Plonger dans ces cités et ces empires à la fois si lointains et si proches de nous a été en ce qui me concerne une expérience unique, la plume de Bernard Werber est légère mais pointue et précise lorsque l'on aborde les aspects disons techniques des fourmis.
On progresse parallèlement dans notre monde et celui de ces insectes, tout en devinant que nous allons nous rencontrer inéluctablement...
Un roman tout à fait à la hauteur de sa réputation, j'ai déjà plongé dans la suite!
Excellent dimanche à vous, et attention où vous marchez !
Alexandre
Mon incapacité à plonger dans les arcanes de cette cité souterraine m'a sans doute poussé à écraser plusieurs dizaines de ces malheureuses, mais bien vite, je troquais ma frustration par une curiosité qui me vit poser à proximité des entrées des miettes de pain, des gouttes de sirop à la fraise ou encore des mouches. Je restai ensuite là à regarder les besogneuses ouvrières se remplir l'abdomen de sucre, et transporter le pain et les insectes dans leur demeure après des efforts qui feraient bondir n'importe quel syndicaliste.
Et bien après lecture de ce roman, force m'est d'admettre que j'ai retrouvé cette excitation presque mystique de côtoyer ces êtres qui comme l'Homme sont parvenus à occuper des territoires divers et variés sous toutes les latitudes.
Plonger dans ces cités et ces empires à la fois si lointains et si proches de nous a été en ce qui me concerne une expérience unique, la plume de Bernard Werber est légère mais pointue et précise lorsque l'on aborde les aspects disons techniques des fourmis.
On progresse parallèlement dans notre monde et celui de ces insectes, tout en devinant que nous allons nous rencontrer inéluctablement...
Un roman tout à fait à la hauteur de sa réputation, j'ai déjà plongé dans la suite!
Excellent dimanche à vous, et attention où vous marchez !
Alexandre
