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Citations sur Sagan et fils (23)

"La seule manière de prendre la vie : comme un opéra comique déjà joué dont on connaît la fin. En espérant désespérément – non pas bien sûr qu’on va survivre, ou qu’on a une chance de s’en tirer [...] mais en se servant de son imagination. Parce que l’imagination, c’est le départ de la compréhension."
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Avec elle,ont été emportés ses personnages aux vies que l'on qualifiait d'aisées,d'insouciantes et souvent de futiles.Mais en relisant ses livres,je retrouve un désir de vivre et un besoin d'aimer chez chacun de ses personnages qui,eux,ne sont pas prêts de nous quitter.
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Ma mère et moi avons partagé trente vraies années de gaîté, d'inattendu, d'intelligence, d'humour, d'esprit, d'idées. C'est notre entente (...) qui nous faisait nous rejoindre sur autant de sujets, partageant un même enthousiasme ou une même indignation. C'est au nom de cette complicité et de cette entente si pétillante, si vivante, que je me devais de corriger ces mythes , de redresser certains de ces miroirs déformants qui reflétaient une vérité qui n'était pas la sienne,ignorant son entrain, son imagination, son audace, sa liberté. Je veux bien les mythes, je veux bien la légende, encore faudrait-il qu'ils fussent vraisemblables et conformes à ce que fut ma mère.
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Le manque d'humour,c'est une tare de l'esprit.Je n'aime pas.

Françoise Sagan
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Le succès de "Bonjour tristesse" l'avait brutalement propulsée dans le monde des adultes sans lui laisser la moindre chance de grandir seule. Etrangement, si ce livre retint ma mère de devenir adulte, il permit à toute une génération d'acquérir une maturité nouvelle.
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Outre ses conséquences médicales et physiologiques, son accident va révéler à ma mère, de la manière la plus brutale qui soit, que la chance peut-être une amie volage. Elle découvre à ses dépens qu'elle est faite de chair, d'os et de sang. Tout aussi brutalement, elle apprend la peur.
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Son sens de la répartie, aussi saillant que son esprit était vif, ne l'empêchait pas, parfois, d'éluder une question lorsqu'elle la jugeait sans intérêt ou déplacée. J'ai eu l'occasion d'assister à certaines de ses interviews au cours desquelles il suffisait qu'elle fût un tant soit peu agacée par la sottise d'une question pour qu'elle prît soudain un air distrait et ne répondît pas, ce qui installait une sorte d'étrange temps suspendu où tout le monde attendait : elle, que le journaliste posât la question suivante, et le journaliste, qui souvent n'avait pas compris, qu'elle répondît à celle en suspens.
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Mon père (...) a également suggéré, quelque temps plus tard, l'idée d'une gamme de pansements à la teinte foncée, et donc plus discrets, à l'intention des gens de couleur. Une idée qui n'eut pas de suite, à son grand regret.
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(...) ma mère ne comprenait tout simplement pas que l'on pût être méchant, mesquin, avare, égoïste, prétentieux, médisant, lâche, intolérant, raciste, étroit d'esprit, cupide. Et cette incompréhension n'était pas le fruit d'un quelconque jugement de valeur - dont elle s'abstenait naturellement. Ces mots, ces attitudes, ces manières d'être lui étaient tout simplement extérieurs.
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La nuit favorise l'écoute, l'attention à l'autre. "Les noctambules, disait-elle, à un moment ou à un autre, se mettent toujours à parler, à craquer... (...) La nuit favorise aussi l'imagination, on se réinvente une vie. Ma mère aimait ces mythomanes de la nuit. (...) Elle aimait le mensonge de ceux qui inventaient pour se rendre plus forts, plus grands, plus romanesques, parce que ce mensonge-là implique un minimum d'imagination et qu'elle aimait l'imagination. Et puis ces gens-là mentent pour plaire, et lorsqu'on veut plaire on est toujours charmant.
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